Une validation formalité du rachat de Twitter
Ce vote était une formalité : les actionnaires de Twitter ont approuvé le projet d'acquisition du réseau social par Elon Musk. Cela allait pratiquement de soi, au vu de l'offre soumise par le patron de Tesla pour acheter l'entreprise : 44 milliards de dollars, valorisant ainsi l'action à hauteur de 54,20 $ l'unité. À comparer avec les 41 $ actuels…
Mais voilà, début juillet, l'homme le plus riche du monde annulait unilatéralement l'opération en affirmant avoir été trompé par la direction de Twitter. Dans sa ligne de mire : le nombre de « bots », ces faux comptes qui amplifient artificiellement un message. Twitter assure qu'il y en a moins de 5%, Elon Musk estime que le pourcentage est beaucoup plus élevé.
Mais voilà, début juillet, l'homme le plus riche du monde annulait unilatéralement l'opération en affirmant avoir été trompé par la direction de Twitter. Dans sa ligne de mire : le nombre de « bots », ces faux comptes qui amplifient artificiellement un message. Twitter assure qu'il y en a moins de 5%, Elon Musk estime que le pourcentage est beaucoup plus élevé.
Procès le 17 octobre
Mais pour bon nombre d'observateurs, si le projet a échoué, c'est en raison de la valeur de l'entreprise dont le cours a dégringolé, ainsi que par le montage financier mis en place par Elon Musk qui fragilise l'autre actif de l'homme d'affaires, Tesla. Face à ce revirement, Twitter a décidé de porter plainte, avec l'objectif de le forcer à poursuivre la transaction. Ce qui pourrait d'ailleurs arriver : le dossier de défense d'Elon Musk apparait assez faible, mais il reviendra à la justice américaine de faire le tri.
Le procès aura lieu le 17 octobre. En attendant, l'entreprise est prise dans une autre controverse soulevée par un lanceur d'alerte. Peiter Zatko, l'ancien chef de la sécurité informatique du groupe, a en effet affirmé devant le Sénat américain que Twitter avait failli à ses obligations de sécurité et de confidentialité des données.
Le procès aura lieu le 17 octobre. En attendant, l'entreprise est prise dans une autre controverse soulevée par un lanceur d'alerte. Peiter Zatko, l'ancien chef de la sécurité informatique du groupe, a en effet affirmé devant le Sénat américain que Twitter avait failli à ses obligations de sécurité et de confidentialité des données.