Les conditions actuelles du chômage partiel reconduites jusqu'à fin avril




Une fois encore, le gouvernement prolonge les conditions actuelles du chômage partiel pour les secteurs les plus en difficulté. Cette fois, les règles actuelles sont conservées jusqu'à fin avril.



Chômage partiel : un dispositif indispensable et reconduit

Les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire vont pouvoir bénéficier des règles actuelles de prise en charge du chômage partiel jusqu'à la fin du mois d'avril. La ministre du Travail Elisabeth Borne l'a annoncé lors d'une réunion avec les organisations syndicales et patronales. Dans le détail, cela signifie que le reste à charge reste nul pour les employeurs des secteurs du tourisme, de la culture, de l'hôtellerie-restauration, des transports, ou encore des sports et loisirs. Le gouvernement prend de son côté en charge 84 % du salaire net (70 % du brut). 

Les entreprises des autres secteurs d'activité doivent, elles, fournir un reste à charge de 15 %. Durant la réunion, la ministre du Travail a expliqué que des concertations sectorielles allaient débuter dès la semaine prochaine pour « préparer la levée progressive des restrictions sanitaires » et adapter le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allègements. L'exécutif prépare une baisse du reste à charge qui devrait passer à 40 % pour les entreprises, l'État ne versant plus que 60 % du salaire brut (72 % du net).

Protéger les emplois par ce dispositif de chômage partiel

Elisabeth Borne avait annoncé en début d'année que tant que la crise sanitaire continuerait, les emplois seront protégés avec ce dispositif d'activité partielle. « La priorité, c'est de protéger les emplois », a-t-elle affirmé en mettant en avant le « quoi qu'il en coûte » présidentiel. Des mesures qui permettent aux entreprises des secteurs les plus en difficulté de conserver leurs salariés malgré la paralysie de l'activité.

La ministre a également fait le point sur le plan « un jeune, un solution », qui a permis le recrutement en CDD ou CDI de 1,3 million de jeunes de moins de 26 ans entre les mois d'août 2020 et de janvier 2021. Différents scénarios d'évolution sont sur la table pour ce dispositif : cela peut être un arrêt complet, une dégressivité ou encore une prolongation.


11 Mars 2021