Pour Louis Gallois, un changement de mentalité est nécessaire.
Les fournisseurs ont donc toujours plus de mal pour se faire payer dans les temps par leurs clients. D'après le baromètre publié mercredi par le cabinet ARC, environ un tiers des 501 entreprises interrogées auraient même constaté un dégradation de ces délais de paiement. Ainsi, et bien que le délai de retard moyen ait diminué, passant de 14 jours à 10 jours entre 2012 et 2013, le nombre de ces retards, lui, a augmenté.
Et malheureusement pour le gouvernement, les chefs d'entreprises victimes de l'augmentation de ces délais de paiement ne misent pas sur la loi Hamon, censée renforcer les pouvoirs de la direction générale de la concurrence, la DGCCRF, les aide énormément… Une mesure, cependant, pourrait les sortir de ce mauvais pas : autoriser les entreprises à se faire préfinancer le CICE, le fameux crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Une mesure à l'origine de Louis Gallois, le commissaire général à l'investissement.
Selon lui ce préfinancement a "bien fonctionné" pour certaines entreprises mais il s'agit toutefois d'un signe inquiétant. Pour l'ancien industriel de chez EADS, ce problème est la preuve que les PME ont un besoin urgent de trésorerie… Reste que Louis Gallois demande aujourd'hui un changement radical des comportements, tout en admettant qu'il s'agit d'un problème inhérent à la France.
Les entreprises ont pourtant intérêt à comprendre qu'elles ont intérêt à bien traiter leurs fournisseurs. On touche là aux bases d'un système, et tout le monde pourrait bien en faire les frais un jour, si les relations entre clients et fournisseurs venaient encore à se détériorer...
Et malheureusement pour le gouvernement, les chefs d'entreprises victimes de l'augmentation de ces délais de paiement ne misent pas sur la loi Hamon, censée renforcer les pouvoirs de la direction générale de la concurrence, la DGCCRF, les aide énormément… Une mesure, cependant, pourrait les sortir de ce mauvais pas : autoriser les entreprises à se faire préfinancer le CICE, le fameux crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Une mesure à l'origine de Louis Gallois, le commissaire général à l'investissement.
Selon lui ce préfinancement a "bien fonctionné" pour certaines entreprises mais il s'agit toutefois d'un signe inquiétant. Pour l'ancien industriel de chez EADS, ce problème est la preuve que les PME ont un besoin urgent de trésorerie… Reste que Louis Gallois demande aujourd'hui un changement radical des comportements, tout en admettant qu'il s'agit d'un problème inhérent à la France.
Les entreprises ont pourtant intérêt à comprendre qu'elles ont intérêt à bien traiter leurs fournisseurs. On touche là aux bases d'un système, et tout le monde pourrait bien en faire les frais un jour, si les relations entre clients et fournisseurs venaient encore à se détériorer...