cc/flickr/Marie-Caroline
Depuis le début d’avril, dans la ville de Donguuan dans le sud de la Chine, les travailleurs de l’usine Yue Yuen sont en pleine révolte. Une gigantesque grève a touché cette société qui emploie plus de 60 000 personnes et qui est surtout l’un des principaux fournisseurs des marques de chaussures occidentales.
Les travailleurs demandent de meilleurs conditions de travail, une augmentation de salaire et, surtout, une aide pour les assurances et la couverture sociale. Car, selon la loi chinoise, les travailleurs arrivant d’autres régions de la chine doivent payer plus cher pour leur couverture sociale. Un supplément qu’ils ne peuvent se permettre sans l’aide le l‘entreprise. Mais la Yue Yuen ne l’entend pas de la sorte.
Après l’échec des négociations lundi 14 avril 2014, les travailleurs ont repris la grève et les actions avec plus de vigueur. Et en occident les sociétés qui ont passé commande chez Yue Yuen s’inquiètent.
Ces sociétés ne sont pas des moindres puisque l’usine fournit Nike, Asics, Reebok, Adidas, Timberland ou encore Puma. La production chinoise étant quasiment paralysée, ce sont les commandes occidentales que les marques risquent de ne pas pouvoir honorer. Un problème qui risque d’entacher leur image alors qu’elles sont déjà critiquées pour les conditions de travail de leurs sous-traitants et contre lesquelles elles ne prennent pas assez de mesures.
Les travailleurs demandent de meilleurs conditions de travail, une augmentation de salaire et, surtout, une aide pour les assurances et la couverture sociale. Car, selon la loi chinoise, les travailleurs arrivant d’autres régions de la chine doivent payer plus cher pour leur couverture sociale. Un supplément qu’ils ne peuvent se permettre sans l’aide le l‘entreprise. Mais la Yue Yuen ne l’entend pas de la sorte.
Après l’échec des négociations lundi 14 avril 2014, les travailleurs ont repris la grève et les actions avec plus de vigueur. Et en occident les sociétés qui ont passé commande chez Yue Yuen s’inquiètent.
Ces sociétés ne sont pas des moindres puisque l’usine fournit Nike, Asics, Reebok, Adidas, Timberland ou encore Puma. La production chinoise étant quasiment paralysée, ce sont les commandes occidentales que les marques risquent de ne pas pouvoir honorer. Un problème qui risque d’entacher leur image alors qu’elles sont déjà critiquées pour les conditions de travail de leurs sous-traitants et contre lesquelles elles ne prennent pas assez de mesures.