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La polémique était montée très haut, puisque les représentants des trois corps d'armée menaçait rien de moins que de démissionner en bloc. Voilà qui aurait fait mauvaise figure pour celui qui est chef des Armées… L'inquiétude était réelle et elle avait été relayée par le ministre de la Défense lui-même, Jean-Yves Le Drian, qui avait interrogé le premier Ministre sur ce sujet ô combien délicat.
Lors d'un Conseil de défense ce lundi, François Hollande a réaffirmé l'engagement de l'État auprès de son armée. On ne touche donc pas au budget de programmation militaire, qui prévoit 190 milliards de dépenses d'ici 2019 (soit 31,4 milliards par an). Cela signifie tout de même la suppression de 34 500 postes sur les six prochaines années; la précédente loi de programmation avait déjà taillé dans le gras, en supprimant 45 000 emplois.
En revanche, François Hollande a demandé aux militaires une meilleure gestion de leur dispositif, en particulier pour ce qui concerne la gestion des matériels et des « projets ». Les deux ministres en charge du dossier, Jean-Yves Le Drian et Michel Sapin, devront rendre leurs propositions d'ici la fin du mois.
Malgré tout, les coupes annoncées par la rumeur d'1,5 à 2 milliards d'euros ne sont pas d'actualité.