Un effet Gilets Jaunes sur les trois mois clés
Pronuptia était pourtant encore le leader de la vente de robes de mariage en France, avec 41 boutiques et 234 salariés. Placée en cessation de paiement, elle poursuit son son activité jusqu’au 4 décembre prochain et cherche un repreneur. Avec une première boutique ouverte à Paris en 1958, Pronuptia avait été la première enseigne à proposer des robes de mariée en prêt-à-porter.
La cause des difficultés : une baisse de plus de 10% du chiffre d’affaires depuis le début de l’année. En sus du fait que le nombre de mariages n’a jamais été aussi bas, les trois mois les plus importants en termes d’activité (janvier à mars) ont été frappés par le mouvement des Gilets Jaunes, avec de nombreux samedis sans aucune vente, dans les villes où se déroulaient des manifestations.
La cause des difficultés : une baisse de plus de 10% du chiffre d’affaires depuis le début de l’année. En sus du fait que le nombre de mariages n’a jamais été aussi bas, les trois mois les plus importants en termes d’activité (janvier à mars) ont été frappés par le mouvement des Gilets Jaunes, avec de nombreux samedis sans aucune vente, dans les villes où se déroulaient des manifestations.
Des difficultés à répétition
Pour autant, Pronuptia n’en est pas à sa première difficulté. En 2008, déjà, la société avait été placée en cessation de paiement et rachetée par son actuel président, Philippe Macé, à la tête de Nuptalliance. En 2012, elle était placée en redressement judiciaire avec un plan de continuation adopté en 2013. La dette de la société devait être étalée sur dix ans, neuf millions d’euros restaient à rembourser.
En 2017, 228.000 mariages ont été célébrés en France, contre 298.000 en 2000. Le potentiel de clientèle est encore conséquent. À cela s’ajoutent la concurrence de la vente en ligne, de même qu’une politique d’internationalisation coûteuse pour Pronuptia.
En 2017, 228.000 mariages ont été célébrés en France, contre 298.000 en 2000. Le potentiel de clientèle est encore conséquent. À cela s’ajoutent la concurrence de la vente en ligne, de même qu’une politique d’internationalisation coûteuse pour Pronuptia.