Des résultats étonnants
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les résultats du sondage réalisé par la CFDT font état d’un avis plutôt positif des salariés français, sur leur rôle au sein de leur entreprise. Sur les treize mille employés interrogés, on s’aperçoit que ces derniers ont, à leur disposition, tous les moyens nécessaires pour être productifs. L’improductivité de certains n’est donc pas un problème de moyens, mais de motivation. En effet, il y a majoritairement de la satisfaction au travail, mais également un énorme manque de reconnaissance. Un manque que la grande majorité des salariés déplorent. Ainsi, ceux à qui l’on a confié des responsabilités et donné plus d’indépendance témoignent de plus de motivation, car la confiance qu’on leur accorde est un grand signe de reconnaissance. Mais pour les autres, c’est une autre histoire. Cependant, les salariés restent positifs et l’on remarque qu’il existe une parfaite cohésion entre les hommes et les femmes ainsi qu’entre les jeunes et les plus âgées. Ces relations n’entament en rien la productivité des salariés, car ces derniers entretiennent leur positivisme par ces relations en entreprise. De plus, on constate une évolution des méthodes de travail et des techniques managériales, car 8 salariés sur 10 avouent pouvoir accorder plus de temps à leur vie privée qu’auparavant. Pour autant, même si les salariés ont aujourd’hui un pouvoir de parole plus important au sein de l’entreprise, la plupart d’entre eux se sentent encore négligés.
Des points encore négligés
La CFDT a certes affiché des résultats positifs, mais les critiques envers les dirigeants et les managers persistent. Manque de temps, de collaborateurs, d’écoute peuvent entraîner une démotivation et une improductivité certaine, car les employés ne se sentent pas utiles. Alors, bien que le positivisme règne, l’absence de reconnaissance du travail de chacun se traduit par une envie persistante de changer d’emploi. La première raison est financière, car mis à part la responsabilisation et l’indépendance dans le travail, le salaire demeure le symbole de reconnaissance ultime du travail bien fait. Et tous estiment bien faire leur travail et avoir un rôle important dans l’entreprise. C’est pourquoi même ceux qui occupent de bons postes songent à quitter leur emploi. Ainsi, sur le plan salarial, 47 % des employés ont un regard plutôt sombre sur leur avenir. Que ce soit dans le privé ou dans le domaine public, ils sont nombreux à douter de leur évolution. Ce doute est encore plus accentué lorsque les employeurs ne leur dispensent pas de formations qui leur permettraient d’évoluer. Ainsi, les salariés, bien que positifs, demeurent inquiets, surtout en ces temps de crises où les licenciements économiques guettent même les cadres. Les plus sceptiques sont les séniors, car 83 % d’entre eux sont convaincus qu’aucune évolution ne sera possible au sein de l’entreprise dans laquelle ils travaillent.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les résultats du sondage réalisé par la CFDT font état d’un avis plutôt positif des salariés français, sur leur rôle au sein de leur entreprise. Sur les treize mille employés interrogés, on s’aperçoit que ces derniers ont, à leur disposition, tous les moyens nécessaires pour être productifs. L’improductivité de certains n’est donc pas un problème de moyens, mais de motivation. En effet, il y a majoritairement de la satisfaction au travail, mais également un énorme manque de reconnaissance. Un manque que la grande majorité des salariés déplorent. Ainsi, ceux à qui l’on a confié des responsabilités et donné plus d’indépendance témoignent de plus de motivation, car la confiance qu’on leur accorde est un grand signe de reconnaissance. Mais pour les autres, c’est une autre histoire. Cependant, les salariés restent positifs et l’on remarque qu’il existe une parfaite cohésion entre les hommes et les femmes ainsi qu’entre les jeunes et les plus âgées. Ces relations n’entament en rien la productivité des salariés, car ces derniers entretiennent leur positivisme par ces relations en entreprise. De plus, on constate une évolution des méthodes de travail et des techniques managériales, car 8 salariés sur 10 avouent pouvoir accorder plus de temps à leur vie privée qu’auparavant. Pour autant, même si les salariés ont aujourd’hui un pouvoir de parole plus important au sein de l’entreprise, la plupart d’entre eux se sentent encore négligés.
Des points encore négligés
La CFDT a certes affiché des résultats positifs, mais les critiques envers les dirigeants et les managers persistent. Manque de temps, de collaborateurs, d’écoute peuvent entraîner une démotivation et une improductivité certaine, car les employés ne se sentent pas utiles. Alors, bien que le positivisme règne, l’absence de reconnaissance du travail de chacun se traduit par une envie persistante de changer d’emploi. La première raison est financière, car mis à part la responsabilisation et l’indépendance dans le travail, le salaire demeure le symbole de reconnaissance ultime du travail bien fait. Et tous estiment bien faire leur travail et avoir un rôle important dans l’entreprise. C’est pourquoi même ceux qui occupent de bons postes songent à quitter leur emploi. Ainsi, sur le plan salarial, 47 % des employés ont un regard plutôt sombre sur leur avenir. Que ce soit dans le privé ou dans le domaine public, ils sont nombreux à douter de leur évolution. Ce doute est encore plus accentué lorsque les employeurs ne leur dispensent pas de formations qui leur permettraient d’évoluer. Ainsi, les salariés, bien que positifs, demeurent inquiets, surtout en ces temps de crises où les licenciements économiques guettent même les cadres. Les plus sceptiques sont les séniors, car 83 % d’entre eux sont convaincus qu’aucune évolution ne sera possible au sein de l’entreprise dans laquelle ils travaillent.