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Trois mois, ce n'est pas grand chose a priori, mais cela représente tout de même une économie d'1 milliard d'euros. Et si cela ressemble à une brèche dans le pacte de responsabilité, ce milliard va servir à financer des mesures annoncées cette année qui s'ajoutent à ce même pacte. Sur le papier, pas de quoi crier au scandale.
Et pourtant, Pierre Gattaz le président du Medef, gronde. Pour lui, il importe de respecter le « calendrier » et le « quantum » : si le gouvernement devait décider de ce report, cela représenterait « un très mauvais signal donné à l'ensemble des forces vives du pays ». D'après lui, « la confiance est très précaire, elle se construit semaine après semaine, jour après jour, mois après mois ».
L'État, qui va retourner aux entreprises 41 milliards de dollars durant les trois années que durent le pacte de responsabilité, doit déjà alléger les charges de 15 milliards en 2016. Mais le patron des patrons tient mordicus à ses trois mois, donnant ce bon conseil au gouvernement : « Que l'Etat fasse plutôt des économies dans la sphère publique. Il doit lui être possible d'économiser un milliard sur ses 1.200 milliards de dépenses annuelles ».
Et pourtant, Pierre Gattaz le président du Medef, gronde. Pour lui, il importe de respecter le « calendrier » et le « quantum » : si le gouvernement devait décider de ce report, cela représenterait « un très mauvais signal donné à l'ensemble des forces vives du pays ». D'après lui, « la confiance est très précaire, elle se construit semaine après semaine, jour après jour, mois après mois ».
L'État, qui va retourner aux entreprises 41 milliards de dollars durant les trois années que durent le pacte de responsabilité, doit déjà alléger les charges de 15 milliards en 2016. Mais le patron des patrons tient mordicus à ses trois mois, donnant ce bon conseil au gouvernement : « Que l'Etat fasse plutôt des économies dans la sphère publique. Il doit lui être possible d'économiser un milliard sur ses 1.200 milliards de dépenses annuelles ».