Caddie liquidée en juillet 2024
Caddie, autrefois leader sur le marché des chariots métalliques, a été confrontée à une série de difficultés économiques au cours de la dernière décennie. Placée en redressement judiciaire à plusieurs reprises, l'entreprise avait déjà subi plusieurs restructurations dans le but de rétablir sa santé financière. Cependant, en juillet 2024, le tribunal de Saverne a prononcé la liquidation judiciaire de l'entreprise, marquant ainsi la fin d'une ère pour cette société historique fondée en 1928.
Suite à cette décision, l'ensemble des salariés ont été licenciés, mais la question du règlement des salaires dus a rapidement émergé comme un point de tension majeur. Les employés, dont certains n'ont reçu qu'une partie de leur salaire du mois de juillet, se sont retrouvés dans une situation financière délicate, exacerbée par le manque de communication et de clarté sur les délais de paiement.
Suite à cette décision, l'ensemble des salariés ont été licenciés, mais la question du règlement des salaires dus a rapidement émergé comme un point de tension majeur. Les employés, dont certains n'ont reçu qu'une partie de leur salaire du mois de juillet, se sont retrouvés dans une situation financière délicate, exacerbée par le manque de communication et de clarté sur les délais de paiement.
Une priorité : la sécurisation du site
La gestion des fonds disponibles en période de liquidation judiciaire est un exercice d'équilibriste, où les priorités financières doivent être soigneusement pesées. Dans le cas de Caddie, le liquidateur judiciaire a été confronté à une situation délicate : utiliser les fonds disponibles pour sécuriser le site industriel de Dettwiller, où étaient stockés des produits chimiques potentiellement dangereux, ou honorer les créances salariales.
Selon les informations, une partie des 260 000 euros de trésorerie disponible en juillet a été allouée à la sécurisation des installations, laissant les salariés en attente de leurs salaires. Cette décision, bien que justifiée par des impératifs de sécurité, a suscité l'indignation des employés qui se sentent abandonnés dans cette crise. Le liquidateur a toutefois indiqué que la priorité serait donnée au paiement des salaires dès que de nouveaux fonds seraient disponibles, mais sans préciser de calendrier exact.
Selon les informations, une partie des 260 000 euros de trésorerie disponible en juillet a été allouée à la sécurisation des installations, laissant les salariés en attente de leurs salaires. Cette décision, bien que justifiée par des impératifs de sécurité, a suscité l'indignation des employés qui se sentent abandonnés dans cette crise. Le liquidateur a toutefois indiqué que la priorité serait donnée au paiement des salaires dès que de nouveaux fonds seraient disponibles, mais sans préciser de calendrier exact.