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C'est peu dire que le patronat a peu goûté les modifications apportées au texte de loi après les manifestations qui ont jeté des centaines de milliers de salariées et de jeunes dans les rues. Alors que la première mouture du texte leur convenait plutôt bien, sept des plus importantes organisations patronales sont désormais vent debout contre la loi El Khomri.
Et avant sa présentation devant le conseil des ministres et le long chemin législatif qui s'en suivra, les patrons ont voulu mettre la pression sur le gouvernement. Ils estiment que les changements apportés sont préjudiciables pour l'activité économique. Pierre Gattaz, qui a pris la tête de la fronde patronale, estime que ce texte est une déception et il craint un « détricotage » durant les lectures devant l'Assemblée.
Les patrons proposent également des mesures pour rétablir la confiance avec les entreprises : il y a notamment le plafonnement des indemnités prud'homales, un dispositif qui a justement « sauté » suite aux manifestations. Les patrons voudraient aussi avoir un dialogue social direct avec leurs salariés en cas d'absence de syndicats, ou encore un moratoire sur le compte pénibilité.
Et avant sa présentation devant le conseil des ministres et le long chemin législatif qui s'en suivra, les patrons ont voulu mettre la pression sur le gouvernement. Ils estiment que les changements apportés sont préjudiciables pour l'activité économique. Pierre Gattaz, qui a pris la tête de la fronde patronale, estime que ce texte est une déception et il craint un « détricotage » durant les lectures devant l'Assemblée.
Les patrons proposent également des mesures pour rétablir la confiance avec les entreprises : il y a notamment le plafonnement des indemnités prud'homales, un dispositif qui a justement « sauté » suite aux manifestations. Les patrons voudraient aussi avoir un dialogue social direct avec leurs salariés en cas d'absence de syndicats, ou encore un moratoire sur le compte pénibilité.