Des mesures anti-pollution irréalistes
Le mécontentement des autocaristes se focalise sur le projet de la Ville de Paris d’interdire sur son territoire les autocars circulant au diesel à l’horizon 2020. Même s’ils partagent la préoccupation environnementale d’Anne Hidalgo, la maire de Paris, les autocaristes jugent cette échéance insuffisante pour s’adapter.
Contrairement aux bus, les technologies « propres » (électrique, Hybride, GNV..) ne sont qu’au stade de développement pour les autocars, et sont peu adaptées à ces derniers. Par ailleurs, un autocar coûte 250 000 euros à l’achat et nécessite 7 à 8 ans pour être amorti, prévient la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs dans un communiqué. Les autocaristes jugent donc le délai imposé trop court pour s’adapter.
Contrairement aux bus, les technologies « propres » (électrique, Hybride, GNV..) ne sont qu’au stade de développement pour les autocars, et sont peu adaptées à ces derniers. Par ailleurs, un autocar coûte 250 000 euros à l’achat et nécessite 7 à 8 ans pour être amorti, prévient la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs dans un communiqué. Les autocaristes jugent donc le délai imposé trop court pour s’adapter.
Des contre-propositions
La Fédération Nationale des Transports de Voyageurs formule à son tour des propositions. N’étant pas opposée en principe à l’interdiction de circulation des autocars les plus polluants, la Fédération propose de limiter cette interdiction aux moteurs dont les performances sont inférieures à la norme Euro VI. Les autocaristes proposent également d’utiliser ces normes Euro, et non l’origine géographique des autocars, pour définir les tarifs du stationnement. Ils souhaitent la suppression de la prochaine hausse de ces tarifs, qu’ils jugent inconsidérée (jusqu’à 350 % pour certaines catégories de véhicules dès le 1er janvier 2017).
Par ailleurs, la Fédération déplore l’insuffisance de places de stationnement et de dépose/reprise à Paris, ainsi que les conséquences sur les horaires de travail des chauffeurs : afin de ne pas payer le stationnement, ils seront contraints de circuler. Les émissions de CO2 qui s’en suivront attestent, selon la Fédération, du caractère contre-productif de la nouvelle reglémentation.
Par ailleurs, la Fédération déplore l’insuffisance de places de stationnement et de dépose/reprise à Paris, ainsi que les conséquences sur les horaires de travail des chauffeurs : afin de ne pas payer le stationnement, ils seront contraints de circuler. Les émissions de CO2 qui s’en suivront attestent, selon la Fédération, du caractère contre-productif de la nouvelle reglémentation.