Meta dément la rumeur d’une fermeture de Facebook
Pixabay/LoboStudioHamburg
Le fait que le réseau social numéro un au monde ferme, forcément, ça fait la Une des journaux. Mais le groupe n’en serait pas là, et ne compterait pas ce faire. Face à la rumeur, Meta a formellement démenti avoir un projet de ce type dans ses cartons. Un démenti qui vient tout simplement de Markus Reinisch, vice-président de la politique publique de Meta en Europe.
Surtout qu’une telle annonce coûterait très cher au groupe, et à son fondateur : Facebook a perdu près de 30% de valeur boursière en quelques jours après la publication des résultats 2021… et le fait que, pour la première fois, le nombre d’utilisateurs a baissé. S’interdire un marché comme l’Union européenne, soit plus de 300 millions de potentiels utilisateurs, serait une décision absurde pour le réseau social.
Surtout qu’une telle annonce coûterait très cher au groupe, et à son fondateur : Facebook a perdu près de 30% de valeur boursière en quelques jours après la publication des résultats 2021… et le fait que, pour la première fois, le nombre d’utilisateurs a baissé. S’interdire un marché comme l’Union européenne, soit plus de 300 millions de potentiels utilisateurs, serait une décision absurde pour le réseau social.
Une rumeur née… du document d’information remis à la SEC
La rumeur serait née d’une extrapolation du document, obligatoire, que Facebook a remis au gendarme boursier américain début février 2022. Dans ce rapport annuel, Meta déclare effectivement que les règles liées à la protection des données en Europe pourraient lui poser des problèmes, voire lui interdire de fournir certains services aux utilisateurs.
Mais rien n’est décidé : Meta devra faire la part des choses et composer avec les règles en vigueur en Europe sur les échanges et la protection des données. Des règles qui ont changé en 2020 lorsque la Cour de Justice Européenne (CJUE) a invalidé le Privacy Shield, accord entre l’Union européenne et les États-Unis permettant un échange important de données entre les deux territoires… et sur lequel le business de Facebook s’est fondé.
Mais rien n’est décidé : Meta devra faire la part des choses et composer avec les règles en vigueur en Europe sur les échanges et la protection des données. Des règles qui ont changé en 2020 lorsque la Cour de Justice Européenne (CJUE) a invalidé le Privacy Shield, accord entre l’Union européenne et les États-Unis permettant un échange important de données entre les deux territoires… et sur lequel le business de Facebook s’est fondé.