Carlos Ghosn accusé de malversations financières
Les ennuis s'accumulent pour Carlos Ghosn depuis une semaine. Pour rappel, lundi 19 novembre, le patron de 64 ans, a été arrêté à Tokyo. Il est soupçonné d'avoir certifié, en tant que PDG de Nissan, des rapports financiers tout en sachant qu'ils comportaient des inexactitudes concernant ses propres revenus. Il les aurait minimisés d'un milliard de yens par an (7,7 millions d'euros) durant cinq années, selon le bureau du procureur.
Pas de fraude fiscale donc comme cela avait été annoncé les premières heures, mais des malversations financières. Ainsi, les fausses déclarations dont est soupçonné M. Ghosn n'ont aucun rapport avec ses revenus déclarés au service japonais des impôts, mais concernent un rapport sur l'état de l'entreprise appelé yukashoken hokokusho.
Pas de fraude fiscale donc comme cela avait été annoncé les premières heures, mais des malversations financières. Ainsi, les fausses déclarations dont est soupçonné M. Ghosn n'ont aucun rapport avec ses revenus déclarés au service japonais des impôts, mais concernent un rapport sur l'état de l'entreprise appelé yukashoken hokokusho.
Carlos Ghosn ne conserve plus que son titre de PDG de Renault
Le conseil d'administration a désigné Osamu Masuko, le directeur général du groupe, pour assurer la présidence par intérim. En décembre 2016, lorsque le Français devient président du conseil d'administration, il promet pourtant de consacrer une large part de son énergie au redressement du groupe, dont Nissan venait de prendre le contrôle, en acquérant 34 % du capital de son ancien concurrent.
Aujourd'hui, les dirigeants de l'entreprise estiment qu'il n'est plus en mesure de mener à bien cette mission depuis son arrestation spectaculaire. Ce lundi 26 novembre 2018, un conseil d'administration s'est donc réuni et a voté sa révocation. Mais pour que celle-ci soit officielle et définitive, il faudra réunir une assemblée générale des actionnaires afin de faire élire un nouveau conseil. Carlos Ghosn ne conserve donc plus que son titre de PDG de Renault ainsi que ses titres de PDG et de président de l'Alliance Renault-Nissan BV, détenue à 50 % chacun par Renault et Nissan.
Aujourd'hui, les dirigeants de l'entreprise estiment qu'il n'est plus en mesure de mener à bien cette mission depuis son arrestation spectaculaire. Ce lundi 26 novembre 2018, un conseil d'administration s'est donc réuni et a voté sa révocation. Mais pour que celle-ci soit officielle et définitive, il faudra réunir une assemblée générale des actionnaires afin de faire élire un nouveau conseil. Carlos Ghosn ne conserve donc plus que son titre de PDG de Renault ainsi que ses titres de PDG et de président de l'Alliance Renault-Nissan BV, détenue à 50 % chacun par Renault et Nissan.