Gèle des négociations par Boeing
Depuis la mi-septembre 2024, le 13 septembre plus exactement, Boeing fait face à un mouvement social d'une ampleur inédite : 33 000 machinistes, membres du syndicat IAM, ont déclenché une grève qui paralyse les principaux sites de production du constructeur, notamment les usines de Renton et Everett. Le cœur du conflit ? Une impasse dans les négociations salariales.
Boeing avait proposé une augmentation de 30 % sur quatre ans, assortie d’un bonus de 6 000 dollars et d'une prime de performance, une offre immédiatement jugée insuffisante par les syndicats. Ces derniers réclament une hausse de 40 %, accompagnée d’un retour à un régime de retraite à prestations définies. Le 8 octobre 2024, Boeing a décidé de retirer son offre, qualifiant les revendications de « déraisonnables ». Cette décision a eu pour effet de suspendre toute discussion, laissant les usines à l'arrêt et les négociations dans une impasse.
Boeing avait proposé une augmentation de 30 % sur quatre ans, assortie d’un bonus de 6 000 dollars et d'une prime de performance, une offre immédiatement jugée insuffisante par les syndicats. Ces derniers réclament une hausse de 40 %, accompagnée d’un retour à un régime de retraite à prestations définies. Le 8 octobre 2024, Boeing a décidé de retirer son offre, qualifiant les revendications de « déraisonnables ». Cette décision a eu pour effet de suspendre toute discussion, laissant les usines à l'arrêt et les négociations dans une impasse.
La dette de Boeing mise sous surveillance négative par S&P
L'impact de ce blocage ne se limite pas aux chaînes de production. Le 8 octobre 2024, S&P Global Ratings a placé la note de la dette de Boeing sous surveillance négative, signalant un risque de dégradation imminente. Actuellement notée BBB-, la dette pourrait basculer en catégorie spéculative, une situation qui alarmerait les investisseurs et entraînerait une hausse des coûts de financement.
Reuters rapporte que Boeing pourrait devoir lever des fonds pour compenser les pertes liées à la grève, estimées à plus d'un milliard de dollars par mois. L’entreprise est également confrontée à des échéances importantes, avec 4 milliards de dollars de dettes à rembourser d’ici avril 2025. Si la grève se poursuit, Boeing pourrait voir sa trésorerie tomber en dessous de 10 milliards de dollars, augmentant encore la pression sur ses finances. L'avionneur américain pourrait de fait lancer une levée de fonds.
Reuters rapporte que Boeing pourrait devoir lever des fonds pour compenser les pertes liées à la grève, estimées à plus d'un milliard de dollars par mois. L’entreprise est également confrontée à des échéances importantes, avec 4 milliards de dollars de dettes à rembourser d’ici avril 2025. Si la grève se poursuit, Boeing pourrait voir sa trésorerie tomber en dessous de 10 milliards de dollars, augmentant encore la pression sur ses finances. L'avionneur américain pourrait de fait lancer une levée de fonds.