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Selon ECC qui avait donc porté plainte en 2012, Nespresso avait entamé une campagne de dénigrement à son encontre. La filiale de Nestlè spécialisée dans le café de luxe est en effet en train de protéger son commerce de toutes les attaques qu’elle subit, notamment via les nouveaux concurrents qui proposent des dosettes compatibles à un prix largement moins cher que les dosettes originales. C’est le cas d’ECC.
Ainsi, via le « Club Nespresso », la société aurait mis le doute chez ses clients concernant la qualité des dosettes d’ECC, la qualité du café et même la compatibilité de ces dosettes avec les machines à café Nespresso. Ainsi faisant, elle se garantissait le marché ou, tout au moins, les clients du Club Nespresso n’allaient pas voir la concurrence.
Le tribnal de commerce de Paris a jugé que ces pratiques étaient assimilables à de la concurrence déloyale et a donc décidé de condamner le groupe Suisse à une amende de 500 000 euros plus 40 000 euros de frais d’avocats et de dossier.
Sont concernées par ce jugement les sociétés Nespresso France, Nestlè Nespresso et Nestlè SA.
La décision a été saluée par Jean-Paul Gaillard, patron de Ethical Coffee Company ; Nespresso, de son côté, s’est dite « déçue » et pourrait décider de faire appel de cette décision.