Le réacteur EPR d’Okiluoto entrera donc en service en 2018. Areva a annoncé lundi 1er septembre qu’il livrerait son réacteur à la Finlande à cette date. La centrale nucléaire devrait de plus être finie d’ici fin 2016. Une date à laquelle commenceront les tests.
La Finlande voit donc finalement le bout de ce chantier, qui aura pris tout de même neuf ans de retard sur le contrat original. Un retard qui aura coûté à Areva une perte prévisible de 3,9 milliards d’euros. Un montant qui reste inchangé à l’heure actuelle, comme l’a souligné l’industriel. Les différents retards du chantier ont en effet entraîné plusieurs surcoûts
Toujours côté chiffres, la direction d’Areva précisait fin 2012 que le coût de cet EPR finlandais devrait être voisin de celui de Flamanville, en France, dans la Manche. Un autre chantier qui a pris du retard lui aussi et donc le coût a été estimé à 8,5 milliards.
A noter toutefois qu’Areva n’est pas le seul impliqué dans ce chantier. En avril dernier, le spécialiste du nucléaire français a demandé de l’aide à EDF. Le contrat impliquait également une participation avec Siemens, sous la forme d’un consortium. Reste que les retards accumulés ne plaisent pas à TVO, le client finlandais. Une procédure est d’ailleurs en cours, devant la chambre de commerce de Paris. Un procès à plusieurs milliards d’euros.