En 2015, la loi Macron — alors ministre de l'Économie — assouplissait les possibilités d'ouverture le dimanche, en particulier dans les « zones touristiques internationales » : les magasins peuvent ouvrir durant le dernier jour de la semaine, sous réserve d'un accord avec les salariés. Ce texte a été « un succès », selon la tribune signé par une vingtaine de députés LaREM, dont Buon Tan (Paris) ou encore Benoit Potterie (Pas-de-Calais). « Qu'attendons-nous pour aller plus loin ? », demandent-ils.
Car cette ouverture dominicale est un « enjeu sociétal » correspondant à l'attente des Français : « être libre d'acheter, de se divertir, de travailler ou non le dimanche ». Les députés signataires soulignent également que le commerce en ligne, ouvert à toute heure du jour et de la nuit peu importe le jour de la semaine, représente une concurrence sérieuse aux commerces de proximité. « Certains, même situés dans les artères les plus commerçantes, ferment et ne contribuent plus au lien social », écrivent-ils. La tribune dresse également un comparatif entre Paris et les principales capitales européennes, qui « ont bien compris la nécessité d'ouvrir leurs magasins le dimanche pour attirer les touristes internationaux et soutenir l'activité ».
« Dans le contexte du Brexit, le temps est venu de rattraper notre retard en offrant des services au moins comparables », indiquent-ils encore. Les députés voudraient voir une plus grande souplesse sur le travail le dimanche au sein du projet de loi Pacte, porté par Bruno Le Maire. Celle-ci a été présentée en juin au conseil des ministres, mais l'examen de la loi pourrait être reportée après la rentrée.
Car cette ouverture dominicale est un « enjeu sociétal » correspondant à l'attente des Français : « être libre d'acheter, de se divertir, de travailler ou non le dimanche ». Les députés signataires soulignent également que le commerce en ligne, ouvert à toute heure du jour et de la nuit peu importe le jour de la semaine, représente une concurrence sérieuse aux commerces de proximité. « Certains, même situés dans les artères les plus commerçantes, ferment et ne contribuent plus au lien social », écrivent-ils. La tribune dresse également un comparatif entre Paris et les principales capitales européennes, qui « ont bien compris la nécessité d'ouvrir leurs magasins le dimanche pour attirer les touristes internationaux et soutenir l'activité ».
« Dans le contexte du Brexit, le temps est venu de rattraper notre retard en offrant des services au moins comparables », indiquent-ils encore. Les députés voudraient voir une plus grande souplesse sur le travail le dimanche au sein du projet de loi Pacte, porté par Bruno Le Maire. Celle-ci a été présentée en juin au conseil des ministres, mais l'examen de la loi pourrait être reportée après la rentrée.