La revalorisation du SMIC sera minimale
Pixabay/fancycrave1
Jean Castex, Premier ministre, était l’invité de BFMTV mercredi 2 décembre 2020. Il est revenu sur la revalorisation, attendue, du SMIC au 1er janvier 2021, le groupe d’experts appelé à se prononcer sur le sujet ayant rendu leur avis le 1er décembre 2020. Le gouvernement semble vouloir suivre ces recommandations qui ne prévoient pas de « coup de pouce » pour le salaire minimum en vigueur en France.
Des arbitrages restent à effectuer, comme le souligne le Premier ministre lorsqu’il déclare sur BFMTV : « on n'a pas encore arrêté la décision entre 1 et 1,2% d'augmentation ». Mais il prévient que l’augmentation, qui aura lieu, « ne sera pas merveilleuse mais pas négligeable non plus ». En cause, la « conjoncture » économique : la France devrait connaître une récession record de plus de 10% en 2020 du fait de la crise sanitaire et des mesures prises pour endiguer la pandémie de Covid-19.
Des arbitrages restent à effectuer, comme le souligne le Premier ministre lorsqu’il déclare sur BFMTV : « on n'a pas encore arrêté la décision entre 1 et 1,2% d'augmentation ». Mais il prévient que l’augmentation, qui aura lieu, « ne sera pas merveilleuse mais pas négligeable non plus ». En cause, la « conjoncture » économique : la France devrait connaître une récession record de plus de 10% en 2020 du fait de la crise sanitaire et des mesures prises pour endiguer la pandémie de Covid-19.
Privilégier l’emploi plutôt que le pouvoir d’achat
L’avis contraire au « coup de pouce » de la part des experts n’est pas une surprise : depuis 2008 et la création de ce groupe de travail, les avis donnés ont toujours été défavorables à une augmentation du SMIC supérieure au taux issu du calcul mathématique. Et ces avis ont été suivis tous les ans, sauf en 2012.
Mais pour 2021, la décision est surtout liée à la situation économique. Un « coup de pouce » pour le SMIC serait, selon les experts, « préjudiciable à l’emploi des personnes les plus vulnérables ». La crise économique nécessite que le gouvernement « renforce la priorité à accorder à l'emploi (...) et non aux gains de pouvoir d'achat ».
Mais pour 2021, la décision est surtout liée à la situation économique. Un « coup de pouce » pour le SMIC serait, selon les experts, « préjudiciable à l’emploi des personnes les plus vulnérables ». La crise économique nécessite que le gouvernement « renforce la priorité à accorder à l'emploi (...) et non aux gains de pouvoir d'achat ».