Altice vit des moments difficiles. Après avoir surfé sur la confiance des marchés pour financer sa croissance à grands coups d'acquisitions et de dettes, le groupe a perdu sa vista. Les investisseurs retirent leur confiance vitesse grand V, poussant le fondateur Patrick Drahi à réorganiser la direction de l'entreprise. Le premier objectif, c'est le redressement de SFR, ce qui va passer par un effort accru vers les clients existants : « Nous ne nous occupons pas assez bien de nos clients chez SFR », admet le patron d'Altice.
Devant un parterre d'analystes économiques réunis à Barcelone, Patrick Drahi a admis qu'Altice vendait « mal » ses produits. Et en particulier les contenus que le groupe finance à grands frais. Les clients de SFR notamment se sont vus imposer des hausses de prix pour accéder à des retransmissions sportives et des séries TV qu'ils ne voulaient pas nécessairement. La priorité va donc être donnée à ces abonnés qui n'ont cessé de quitter SFR depuis l'acquisition de l'opérateur fin 2014 par Altice.
Autre priorité de Patrick Drahi : réduire la dette du groupe. Celle-ci pèse 50 milliards d'euros, qui ont servi à acquérir SFR donc, mais aussi des opérateurs partout en Europe, des titres de presse, à financer l'implantation américaine de l'entreprise. « Nous allons rapidement faire baisser la dette en Europe, c'est la priorité. Il n'y aura pas d'opération de fusion ou d'acquisition à court terme », a assuré Patrick Drahi. Ce dernier se sait surveillé de près, par les marchés d'une part, mais aussi par le gouvernement français. Christophe Castaner a déclaré que l'exécutif regardait la situation du groupe avec « attention ».
Devant un parterre d'analystes économiques réunis à Barcelone, Patrick Drahi a admis qu'Altice vendait « mal » ses produits. Et en particulier les contenus que le groupe finance à grands frais. Les clients de SFR notamment se sont vus imposer des hausses de prix pour accéder à des retransmissions sportives et des séries TV qu'ils ne voulaient pas nécessairement. La priorité va donc être donnée à ces abonnés qui n'ont cessé de quitter SFR depuis l'acquisition de l'opérateur fin 2014 par Altice.
Autre priorité de Patrick Drahi : réduire la dette du groupe. Celle-ci pèse 50 milliards d'euros, qui ont servi à acquérir SFR donc, mais aussi des opérateurs partout en Europe, des titres de presse, à financer l'implantation américaine de l'entreprise. « Nous allons rapidement faire baisser la dette en Europe, c'est la priorité. Il n'y aura pas d'opération de fusion ou d'acquisition à court terme », a assuré Patrick Drahi. Ce dernier se sait surveillé de près, par les marchés d'une part, mais aussi par le gouvernement français. Christophe Castaner a déclaré que l'exécutif regardait la situation du groupe avec « attention ».