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Cette enquête annuelle, réalisée auprès de 2 000 étudiants de dernières année (parmi 39 écoles retenues) montre que 29% d'entre eux estiment qu'il leur sera facile de décrocher un premier emploi. C'est 5 points de plus qu'en 2013, mais trois points de moins qu'en 2012 (32%). Un « léger rebond » d'après l'institut qui dénote un certain retour d'optimisme. Les ingénieurs se montrent en tout cas plus serein pour leur avenir que leurs homologues des écoles de commerce qui pourtant, voient également la sortie du tunnel.
Cette remontée du moral s'accompagne d'une hausse des prétentions salariales. Les élèves d'écoles de commerce retrouvent ainsi le niveau des exigences salariales de 2012 (32 200 euros, contre 29 500 euros en 2013). Il en va de même pour les ingénieurs, qui en moyenne aspirent à un salaire de 34 000 euros (2 000 de plus qu'en 2013). Les femmes augmentent plus rapidement leurs exigences que les hommes, même si l'écart reste important.
Néanmoins, ces chiffres sont à prendre avec des pincettes : réalisée au printemps, l'étude indique surtout qu'à l'époque, on croyait encore au début d'une reprise qui n'est finalement pas venue. Si l'enquête était réalisée actuellement, nul doute que les résultats seraient plus proches de ceux de 2013…