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La France peut « rebondir », juge t-il sur le site du Medef. Mieux encore, il crédite le gouvernement pour faire « ce qu'il faut », il « va dans la bonne direction. Pour une fois, reconnaissons-le ». Un discours diamétralement opposé à son interview fin juillet, dans laquelle il qualifiait la France d'« entreprise en dépôt de bilan », « proche de la mise en liquidation ». Il réclamant aussi des politiques d'arrêter d'« emmerder les patrons ».
Le nouvel optimisme de Pierre Gattaz s'accompagne évidemment d'une diatribe contre la lenteur de la mise en route des décisions du gouvernement. Mais pour lui, le pacte de responsabilité, une « bonne solution », doit désormais « commencer à vivre ». Tout comme la politique de soutien aux entreprises dont les deux têtes de l'exécutif sont les plus vifs partisans. Il faut d'ailleurs mettre l'opposition systématique au gouvernement en sourdine, juge t-il.
« La France est un grand pays avec des entrepreneurs, des équipes, des salariés, des compétences », rassure t-il, et « les énergies sont là, les motivations aussi ». Un nouveau credo qui fait écho au thème de l'université d'été de l'organisation, baptisé « Une France qui gagne dans un monde qui bouge ».