Quand l'UE versera-t-elle les euros du plan de relance ?
Durant une conférence de presse commune avec son homologue allemand Olaf Scholz, le ministre français de l'Économie n'a pas caché son impatience : « Nous avons perdu trop de temps. La croissance chinoise est repartie. Les États-Unis sont en plein essor. L'Union européenne doit rester dans la course ». En adoptant en juillet 2020 un plan de relance massif à 750 milliards d'euros, l'Union européenne a marqué un cap historique puisqu'il est financé par un emprunt commun. Mais la procédure de ratification est interminable alors que les principales économies concurrentes reprennent du poil de la bête.
C'est le cas en Chine, qui a enregistré une croissance de plus de 18% au premier trimestre. Quant aux États-Unis, le plan de relance de Joe Biden de 1.900 milliards de dollars va largement participer à la croissance de 6,6% du pays cette année. Contre 4,4% pour la zone euro… Bruno Le Maire veut que Bruxelles ait examiné les plans de relance nationaux, qui seront soumis cette semaine, au plus vite afin qu'ils puissent être approuvés par le Conseil en juillet.
C'est le cas en Chine, qui a enregistré une croissance de plus de 18% au premier trimestre. Quant aux États-Unis, le plan de relance de Joe Biden de 1.900 milliards de dollars va largement participer à la croissance de 6,6% du pays cette année. Contre 4,4% pour la zone euro… Bruno Le Maire veut que Bruxelles ait examiné les plans de relance nationaux, qui seront soumis cette semaine, au plus vite afin qu'ils puissent être approuvés par le Conseil en juillet.
Bientôt une réalité concrète
L'argent des plans de relance doit être versé « avant la fin de l'été », selon le locataire de Bercy. « La responsabilité politique des États membres et de la Commission est maintenant de faire du plan de relance européen une réalité concrète pour nos citoyens dès que possible », assure-t-il. Du côté de la Commission, on assure travailler sur le sujet 24 heures sur 24 : Ursula von der Leyen, la présidente de l'UE, assure qu'il s'agit d'un moment « vraiment historique ».
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Olaf Scholz, le ministre allemand de l'Économie, s'est voulu rassurant : « Je pense que nous sommes sur la bonne voie, pas seulement en Allemagne et en France, mais aussi dans les autres États ». Quant au long processus de ratification, il se dit confiant dans son aboutissement. Bruno Le Maire souhaite de son côté attendre les résultats du premier plan de relance avant d'en envisager un second.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Olaf Scholz, le ministre allemand de l'Économie, s'est voulu rassurant : « Je pense que nous sommes sur la bonne voie, pas seulement en Allemagne et en France, mais aussi dans les autres États ». Quant au long processus de ratification, il se dit confiant dans son aboutissement. Bruno Le Maire souhaite de son côté attendre les résultats du premier plan de relance avant d'en envisager un second.