Le retard cumulé par l’industrie doucement rattrapé
Pixabay/DWNTKRS
En 2020, durant la crise sanitaire et les confinements annoncés un peu partout dans le monde, l’industrie en général a été touchée. L’industrie automobile n’a pas été épargnée : les concessionnaires ont fermé, les ventes se sont effondrées, les usines ont été mises à l’arrêt ou au ralenti… De quoi causer d’énormes retards sur la production et les ventes. Puis, fin 2020 et début 2021, ce sont les pénuries, tout particulièrement de semiconducteurs, qui sont venues s’ajouter à une situation déjà difficile.
La situation s’améliore malgré tout : Jean-Dominique Senard estime qu’il y a « une forte chance de voir un deuxième semestre plus normal ». Sur Europe 1, le 11 mai 2021, il déclare même que Renault devrait être en mesure de « rattraper une partie du retard du premier semestre au second ». Le tout grâce à de « nouvelles capacités de production ».
La situation s’améliore malgré tout : Jean-Dominique Senard estime qu’il y a « une forte chance de voir un deuxième semestre plus normal ». Sur Europe 1, le 11 mai 2021, il déclare même que Renault devrait être en mesure de « rattraper une partie du retard du premier semestre au second ». Le tout grâce à de « nouvelles capacités de production ».
Une hausse du prix des voitures pour compenser la hausse du coût de fabrication
La situation reste toutefois tendue, surtout au niveau des fournisseurs. Or, une demande qui est forte face à une offre qui ne suit pas conduit à une hausse des prix. Et à cette hausse liée à la tension sur le marché s’ajoute celle liée à la flambée du cours des matières premières. Autant de nouveaux éléments avec lesquels l’industrie automobile va devoir composer : « l'aspect inflationniste est réel et on le vit partout. Les fournisseurs le ressentent déjà et en bout de chaîne, on va le ressentir ».
Le PDG de Renault ne veut donc pas faire de faux espoirs aux consommateurs : ce sont bien eux qui vont payer une partie de la facture, que ce soit chez Renault, ses concurrents ou ailleurs. « Il est évident que nos entreprises vont devoir faire ce qu'il faut pour survivre, et donc forcément passer une partie de ses hausses de prix vers le public », estime Jean-Dominique Senard.
Le PDG de Renault ne veut donc pas faire de faux espoirs aux consommateurs : ce sont bien eux qui vont payer une partie de la facture, que ce soit chez Renault, ses concurrents ou ailleurs. « Il est évident que nos entreprises vont devoir faire ce qu'il faut pour survivre, et donc forcément passer une partie de ses hausses de prix vers le public », estime Jean-Dominique Senard.