Management et performance
La rumeur grondait depuis plus jours, et c'est finalement durant un conseil d'administration convoqué par la direction ce vendredi 11 octobre que le couperet est tombé. Thierry Bolloré, le directeur général du constructeur automobile, a été débarqué. Il est remplacé immédiatement par Clothilde Delbos « pour une période intérimaire ». Ce départ forcé n'est pas une surprise, mais il reste un choc.
« Lors de cette réunion, le Conseil d’administration a décidé de mettre un terme aux mandats de directeur général de Renault SA et de président de Renault SAS de M. Thierry Bolloré avec effet immédiat », a indiqué le communiqué de l'entreprise. Il a été reproché des « problèmes de management et de performance », selon une source à l'AFP.
« Lors de cette réunion, le Conseil d’administration a décidé de mettre un terme aux mandats de directeur général de Renault SA et de président de Renault SAS de M. Thierry Bolloré avec effet immédiat », a indiqué le communiqué de l'entreprise. Il a été reproché des « problèmes de management et de performance », selon une source à l'AFP.
Coup de force
Dans une interview aux Échos la veille du conseil d'administration, Thierry Bolloré déplorait un « coup de force inquiétant » et pointait un « risque de déstabilisation » au sein la direction de Renault. Ce départ intervient en effet alors que Nissan, le partenaire dans l'Alliance, a aussi fait le ménage à sa tête pour solder l'ère Carlos Ghosn.
Bruno Le Maire a pris acte de ce départ, en souhaitant qu'il constitue une « nouvelle étape » dans les relations entre Renault et Nissan. « Nous souhaitons que l'alliance entre dans une nouvelle étape avec une stratégie industrielle qui soit claire pour faire face à des défis considérables comme le véhicule autonome et le véhicule électrique ». Le président de Renault, Jean-Dominique Senard, conserve par ailleurs le soutient de l'exécutif.
Bruno Le Maire a pris acte de ce départ, en souhaitant qu'il constitue une « nouvelle étape » dans les relations entre Renault et Nissan. « Nous souhaitons que l'alliance entre dans une nouvelle étape avec une stratégie industrielle qui soit claire pour faire face à des défis considérables comme le véhicule autonome et le véhicule électrique ». Le président de Renault, Jean-Dominique Senard, conserve par ailleurs le soutient de l'exécutif.