La trajectoire ascendante de Renault
Depuis le début de leur alliance en 1999, Renault a souvent été perçu comme le partenaire minoritaire face à Nissan. Toutefois, la situation a récemment changé : Renault affiche désormais une valorisation boursière de 15 milliards d’euros, surpassant celle de Nissan. Ce revirement est le fruit d’une appréciation de 37 % de son action depuis le début de l'année, et de 42 % sur les six derniers mois, selon les données rapportées par l'agence Bloomberg.
Cette progression boursière de Renault s’explique en partie par des facteurs monétaires, notamment la dépréciation du yen japonais face à l’euro, mais aussi et surtout par des résultats financiers qualifiés d'« historiques » pour l'année écoulée. En effet, le constructeur a vu son chiffre d'affaires augmenter de 13,1 %, atteignant 52,4 milliards d'euros, tandis que sa marge opérationnelle s'élevait à 7,9 %.
Les stratégies mises en œuvre par Luca de Meo, le PDG de Renault, notamment la séparation des activités dans l’électrique et le thermique, ainsi que la renégociation de l’alliance avec Nissan et Mitsubishi, ont été saluées par les investisseurs. Ces décisions stratégiques, couplées à un contexte européen stable et une valorisation attractive, ont joué en faveur de Renault.
Cette progression boursière de Renault s’explique en partie par des facteurs monétaires, notamment la dépréciation du yen japonais face à l’euro, mais aussi et surtout par des résultats financiers qualifiés d'« historiques » pour l'année écoulée. En effet, le constructeur a vu son chiffre d'affaires augmenter de 13,1 %, atteignant 52,4 milliards d'euros, tandis que sa marge opérationnelle s'élevait à 7,9 %.
Les stratégies mises en œuvre par Luca de Meo, le PDG de Renault, notamment la séparation des activités dans l’électrique et le thermique, ainsi que la renégociation de l’alliance avec Nissan et Mitsubishi, ont été saluées par les investisseurs. Ces décisions stratégiques, couplées à un contexte européen stable et une valorisation attractive, ont joué en faveur de Renault.
Un nouvel équilibre dans l'Alliance
Pendant ce temps, Nissan fait face à des obstacles importants. Le constructeur japonais lutte pour dynamiser ses ventes, pénalisées par une offre vieillissante et une concurrence accrue, notamment sur le marché chinois. Avec seulement 3,5 millions de véhicules vendus au cours de l'année fiscale 2023-2024, Nissan reste loin de ses performances d’antan.
Le cours de l'action de Nissan à Tokyo révèle également des difficultés, avec une hausse modeste de 3,5 % depuis le début de l'année, mais une baisse de plus de 6,5 % sur les six derniers mois. Le plan stratégique récemment dévoilé par Makoto Uchida, visant à augmenter les ventes de 1 million de véhicules d'ici à 2027, n'a pas encore réussi à convaincre les investisseurs de son efficacité.
L'évolution de la valorisation boursière de Renault au-delà de celle de Nissan représente un tournant significatif dans l'histoire de l'alliance entre les deux constructeurs. Alors que Renault démontre une robustesse et une capacité d'innovation, Nissan est à la recherche d'un second souffle pour retrouver sa place sur le marché global.
Le cours de l'action de Nissan à Tokyo révèle également des difficultés, avec une hausse modeste de 3,5 % depuis le début de l'année, mais une baisse de plus de 6,5 % sur les six derniers mois. Le plan stratégique récemment dévoilé par Makoto Uchida, visant à augmenter les ventes de 1 million de véhicules d'ici à 2027, n'a pas encore réussi à convaincre les investisseurs de son efficacité.
L'évolution de la valorisation boursière de Renault au-delà de celle de Nissan représente un tournant significatif dans l'histoire de l'alliance entre les deux constructeurs. Alors que Renault démontre une robustesse et une capacité d'innovation, Nissan est à la recherche d'un second souffle pour retrouver sa place sur le marché global.