Retards, annulations : mauvaise année 2018 pour les TGV




Le dernier rapport de l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) n’est pas tendre avec la SNCF, et pour cause : les taux de retard et d’annulations ont été particulièrement élevés l’année dernière.



En 2018, le nombre de TGV annulés s’est établi à 7,8%, soit le plus fort taux depuis 2012. Celui-ci avait été de 1% seulement en 2017. La SNCF n’a pas fait mieux au niveau des retards : l’an dernier, le taux de TGV qui présentaient des retards a été de 17,8%. C’est 2,4 points de plus qu’en 2017. Plusieurs explications peuvent être avancés pour expliquer ces mauvais résultat. La première d’entre elle est la grève perlée du printemps dernier, qui a fortement perturbé les lignes. Il en est ressorti des annulations en masse, ce qui explique leur progression importante par rapport à 2017.

Mais ce n’est pas tout. Les intempéries ont également joué un rôle. En février, il est tombé beaucoup de neige dans le nord de la France, et on a recensé des inondations cet automne dans l’Aude, perturbant la circulation des trains. Si la météo n’est pas du fait de la SNCF, l’entreprise a sa part de responsabilité en ce qui concerne l’état des infrastructures. Le 27 juillet dernier, une panne géante a touché la gare Montparnasse, provoquant des retards à répétition pour le TGV vers Le Mans.

Sur la ligne Montparnasse-Le Mans, l’AQST a enregistré un retard d’au moins six minutes pour 32% des TGV. La panne de la gare explique également le taux de retards important entre Saint-Pierre-des-Corps et Montparnasse, la troisième liaison qui a connu le plus de retard l’an dernier. Pour faire contrepoids à ce mauvais bilan annuel, SNCF a fourni ce vendredi le taux de régularité depuis le début de l’année 2019 : 8,5% des TGV sont arrivés en retard. Une nette amélioration.


20 Avril 2019
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