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Le ministère du Travail a publié ce lundi 28 décembre 2015 les données concernant les ruptures conventionnelles entre janvier et novembre 2015. Au total pas moins de 319 848 ruptures conventionnelles ont été validées par l'administration. Seuls 17 742 dossiers ont été rejetés permettant au dispositif de signer un nouveau record.
Le précédent record était détenu par l'année 2014 avec 298 205 ruptures conventionnelles signées en France. En un an ce nombre a augmenté de 20 000 montrant l'intérêt croissant pour ce dispositif pourtant très décrié par les syndicats. La CGT, notamment, estime que ces ruptures conventionnelles sont des licenciements cachés ainsi que des préretraites déguisées.
En effet, à en croire les chiffres de la Darees, les ruptures conventionnelles sont largement utilisées chez les séniors puisqu'elles représentent 25 % des fins de contrat des 58-60 ans contre 16 % des fins de contrats des autres salariés.
"Depuis 2006, on a supprimé presque tous les dispositifs de départ anticipé. Résultat, les DRH se sont reportés sur les ruptures conventionnelles, en particulier pour les salariés à métier pénible" estime Eric Aubin, membre de la CGT interrogé ce mardi 29 décembre 2015 par le journal Les Echos.
Le succès croissant du dispositif inquiète donc les syndicats alors qu'il est fortement apprécié par les patrons ; en particulier par les TPE et les PME qui souvent ne peuvent se permettre un licenciement en bonne et due forme avec les procédures et les frais que ça engage.
Le précédent record était détenu par l'année 2014 avec 298 205 ruptures conventionnelles signées en France. En un an ce nombre a augmenté de 20 000 montrant l'intérêt croissant pour ce dispositif pourtant très décrié par les syndicats. La CGT, notamment, estime que ces ruptures conventionnelles sont des licenciements cachés ainsi que des préretraites déguisées.
En effet, à en croire les chiffres de la Darees, les ruptures conventionnelles sont largement utilisées chez les séniors puisqu'elles représentent 25 % des fins de contrat des 58-60 ans contre 16 % des fins de contrats des autres salariés.
"Depuis 2006, on a supprimé presque tous les dispositifs de départ anticipé. Résultat, les DRH se sont reportés sur les ruptures conventionnelles, en particulier pour les salariés à métier pénible" estime Eric Aubin, membre de la CGT interrogé ce mardi 29 décembre 2015 par le journal Les Echos.
Le succès croissant du dispositif inquiète donc les syndicats alors qu'il est fortement apprécié par les patrons ; en particulier par les TPE et les PME qui souvent ne peuvent se permettre un licenciement en bonne et due forme avec les procédures et les frais que ça engage.