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L’annonce de l’abandon de ce projet a été bien accueillie en Bourse où le titre d’Altice a grimpé de plus de 8 % le 12 décembre 2017. Les investisseurs, qui s’inquiétaient du niveau de la dette d’Altice, plus de 50 milliards d’euros, avaient massivement vendu leurs actions au point qu’entre juillet et novembre 2017 la valeur d’Altice avait chuté de plus de 50 %.
Le plan de fibrer l’intégralité des foyers français a probablement contribué à cette défiance en Bourse. Il avait été annoncé par Michel Combes, alors PDG de SFR, en juillet 2017 ce qui n’avait pas manqué d’être critiqué. Malgré la promesse que ce plan n’aurait pas nécessité une augmentation des investissements de l’opérateur, la volonté de SFR de fibrer l’intégralité de la France sans l’aide de l’État et en dehors des appels d’offres publics avait fait craindre un réseau qui aurait fait doublon avec celui déployé par les opérateurs en partenariat avec l’État et les collectivités territoriales.
Régis Turrini, devenu Secrétaire Général de SFR après une réorganisation de l’équipe dirigeante, a déclaré le 12 décembre 2017, lors d’une réunion entre les opérateurs, les collectivités territoriales et l’Arcep, que le projet n’était plus à l’ordre du jour. L’opérateur justifie cette décision à la fois par les pertes boursières mais également par la difficulté de recruter de la main d’oeuvre qualifiée et par l’accueil très mitigé qu’a reçu le projet auprès des pouvoirs publics et des autres opérateurs télécoms.
Le plan de fibrer l’intégralité des foyers français a probablement contribué à cette défiance en Bourse. Il avait été annoncé par Michel Combes, alors PDG de SFR, en juillet 2017 ce qui n’avait pas manqué d’être critiqué. Malgré la promesse que ce plan n’aurait pas nécessité une augmentation des investissements de l’opérateur, la volonté de SFR de fibrer l’intégralité de la France sans l’aide de l’État et en dehors des appels d’offres publics avait fait craindre un réseau qui aurait fait doublon avec celui déployé par les opérateurs en partenariat avec l’État et les collectivités territoriales.
Régis Turrini, devenu Secrétaire Général de SFR après une réorganisation de l’équipe dirigeante, a déclaré le 12 décembre 2017, lors d’une réunion entre les opérateurs, les collectivités territoriales et l’Arcep, que le projet n’était plus à l’ordre du jour. L’opérateur justifie cette décision à la fois par les pertes boursières mais également par la difficulté de recruter de la main d’oeuvre qualifiée et par l’accueil très mitigé qu’a reçu le projet auprès des pouvoirs publics et des autres opérateurs télécoms.