Les syndicats de la SNCF appellent à un mouvement de grève ce mardi 31 mai, pour protester contre la réorganisation du temps de travail dans l’entreprise. Histoire de ne pas ajouter aux difficultés rencontrées par les Français en cette période de contestation de la loi El Khomri, le gouvernement a négocié en direct avec deux organisations réformistes, sans en passer par la SNCF.
La CFDT a levé son préavis de grève, mais pas l’Unsa qui maintient le sien… non sans saluer les avancées « réelles » obtenues auprès du gouvernement. Quelles sont-elles ? Actuellement, on l’ignore, mais on comprend que les négociateurs de l’État soient allés plus loin que ce que souhaitait la SNCF, d’où les rumeurs de démission du président du groupe, Guillaume Pepy. Le service de presse a démenti cette démission, mais il existerait bien des tensions entre la direction de l’entreprise et l’exécutif.
Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports, est en première ligne sur ce dossier. Il a expliqué au micro de France Inter que cet accord sur les 35 heures était « une nécessité » et qu’il convenait d’accélérer les discussions. Quant au fait de passer par dessus la tête de l’entreprise : « La SNCF n'appartient ni aux cheminots ni à la direction de la SNCF, elle appartient aux Français ». Au moins, voilà qui a le mérite de la clarté…
La CFDT a levé son préavis de grève, mais pas l’Unsa qui maintient le sien… non sans saluer les avancées « réelles » obtenues auprès du gouvernement. Quelles sont-elles ? Actuellement, on l’ignore, mais on comprend que les négociateurs de l’État soient allés plus loin que ce que souhaitait la SNCF, d’où les rumeurs de démission du président du groupe, Guillaume Pepy. Le service de presse a démenti cette démission, mais il existerait bien des tensions entre la direction de l’entreprise et l’exécutif.
Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports, est en première ligne sur ce dossier. Il a expliqué au micro de France Inter que cet accord sur les 35 heures était « une nécessité » et qu’il convenait d’accélérer les discussions. Quant au fait de passer par dessus la tête de l’entreprise : « La SNCF n'appartient ni aux cheminots ni à la direction de la SNCF, elle appartient aux Français ». Au moins, voilà qui a le mérite de la clarté…