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La « conciliation » voulue par l’État, suite au mouvement de grève de l’été de la part des salariés de la SNCM a permis d’obtenir de la direction (l’entreprise est détenue à 66% par Transdev) qu’elle ne déclenchera pas de procédure auprès du tribunal de commerce de Marseille d’ici la fin du mois. Or, on y est. Et aucun miracle n’est apparu qui permettrait de redonner un élan à une société depuis de nombreux mois dans la panade économique.
Depuis 2001, les pertes cumulées de la SNCM se montent à 200 millions d’euros. Une montagne infranchissable pour Transdev, qui compte réclamer à la compagnie le remboursement de 103 millions prêtés; un geste qui provoquera à coup sûr le dépôt de bilan de la société, ce d’autant que la Veolia Environnement, autre propriétaire de l’entreprise, a l’intention de demander le remboursement de ses propres 14,7 millions.
Du côté de l’État, qui détient 25% de la SNCM, on semble se résigner à un redressement judiciaire en bonne et due forme. Le gouvernement a préparé les esprits à cette éventualité, « parce que cette entreprise est en train de couler », comme l’a déclaré un Manuel Valls fataliste. La casse sociale sera inévitable : pour que la SNCM redevienne rentable, il faudrait se séparer de 800 à 1 200 personnes sur des effectifs qui comptent 2 030 salariés. Tout le monde va perdre dans ce dossier.
Depuis 2001, les pertes cumulées de la SNCM se montent à 200 millions d’euros. Une montagne infranchissable pour Transdev, qui compte réclamer à la compagnie le remboursement de 103 millions prêtés; un geste qui provoquera à coup sûr le dépôt de bilan de la société, ce d’autant que la Veolia Environnement, autre propriétaire de l’entreprise, a l’intention de demander le remboursement de ses propres 14,7 millions.
Du côté de l’État, qui détient 25% de la SNCM, on semble se résigner à un redressement judiciaire en bonne et due forme. Le gouvernement a préparé les esprits à cette éventualité, « parce que cette entreprise est en train de couler », comme l’a déclaré un Manuel Valls fataliste. La casse sociale sera inévitable : pour que la SNCM redevienne rentable, il faudrait se séparer de 800 à 1 200 personnes sur des effectifs qui comptent 2 030 salariés. Tout le monde va perdre dans ce dossier.