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L'affaire fait l'effet d'une bombe, et ce n'est pourtant qu'un dommage collatéral du scandale Volkswagen. En 2013, Janez Potocnik, le commissaire européen à l'Environnement, prévenait ses homologues que des constructeurs falsifiaient les tests anti-pollution. Mais la Commission a préféré ne rien en dire…
À l'époque, l'Union européenne vivait la plus grave crise de son histoire, celle de la monnaie unique. Afin d'éviter de trop charger une industrie automobile à bout de souffle, la Commission aurait décidé de ne pas engager les constructeurs dans des démarches coûteuses visant à modifier significativement les moteurs diesel. Des tests de ces moteurs « en situation réelle » devaient avoir lieu en 2017.
Toutefois, le scandale Volkswagen a fini par exploser au visage de la Commission, qui va désormais avoir la lourde tâche de s'expliquer sur ces faits. Le constructeur allemand a admis avoir vendu 11 millions de véhicules équipés du fameux logiciel truqué.
À l'époque, l'Union européenne vivait la plus grave crise de son histoire, celle de la monnaie unique. Afin d'éviter de trop charger une industrie automobile à bout de souffle, la Commission aurait décidé de ne pas engager les constructeurs dans des démarches coûteuses visant à modifier significativement les moteurs diesel. Des tests de ces moteurs « en situation réelle » devaient avoir lieu en 2017.
Toutefois, le scandale Volkswagen a fini par exploser au visage de la Commission, qui va désormais avoir la lourde tâche de s'expliquer sur ces faits. Le constructeur allemand a admis avoir vendu 11 millions de véhicules équipés du fameux logiciel truqué.