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En 2009, afin de boucler le financement du projet de ligne TGV Tours-Bordeaux, l’État s’entendait avec plusieurs collectivités locales, proposant même à cinq d’entre-elles un nombre précis de dessertes. Malheureusement, la SNCF avait été tenue à l’écart du processus de négociations, et ce qui devait arriver arriva : l’entreprise revoit maintenant les prévisions du plan initial, bouclé en 2009, à la baisse.
Le nombre de voyageurs prévu, de 15 millions à l’époque, passe à 13 millions ; les frais de péage sont beaucoup plus élevés qu’annoncé. Pour tenter de faire passer la pilule, la SNCF a fait appel à Jean Auroux, ancien ministre du Travail de François Mitterrand, qui a planché sur un programme plus réaliste.
Moins de dessertes de TGV, des TER et des trains Intercités mieux coordonnés : c’est évidemment moins flamboyant qu’en 2009. Mais la ligne Tours-Bordeaux devant être inaugurée dans deux ans, il est urgent de mettre tout le monde d’accord, quitte à faire des mécontents.
Le nombre de voyageurs prévu, de 15 millions à l’époque, passe à 13 millions ; les frais de péage sont beaucoup plus élevés qu’annoncé. Pour tenter de faire passer la pilule, la SNCF a fait appel à Jean Auroux, ancien ministre du Travail de François Mitterrand, qui a planché sur un programme plus réaliste.
Moins de dessertes de TGV, des TER et des trains Intercités mieux coordonnés : c’est évidemment moins flamboyant qu’en 2009. Mais la ligne Tours-Bordeaux devant être inaugurée dans deux ans, il est urgent de mettre tout le monde d’accord, quitte à faire des mécontents.