Technis : une marque préexistante, reconnue… et dont la SNCF avait connaissance
Technis SA, basée à Lausanne, s’est imposée comme un acteur clé dans la digitalisation des espaces physiques. Depuis sa création en 2016 par Wiktor Bourée, l’entreprise suisse a développé des solutions technologiques destinées à optimiser l’utilisation des bâtiments et à gérer les flux de personnes. Elle collabore également avec de grands groupes, dont la SNCF, pour laquelle elle fournit des outils de gestion des espaces dans les gares et les bureaux.
C’est dans ce contexte que Technis SA a découvert avec surprise, en novembre 2024, que son partenaire de longue date avait choisi de reprendre son nom pour désigner l’une des nouvelles entités issues de la restructuration de Fret SNCF. Une mise en demeure a été envoyée à la SNCF, mais malgré des échanges, aucune solution concrète n’a été trouvée avant l’officialisation du nom "Technis" par la SNCF le 20 novembre 2024.
C’est dans ce contexte que Technis SA a découvert avec surprise, en novembre 2024, que son partenaire de longue date avait choisi de reprendre son nom pour désigner l’une des nouvelles entités issues de la restructuration de Fret SNCF. Une mise en demeure a été envoyée à la SNCF, mais malgré des échanges, aucune solution concrète n’a été trouvée avant l’officialisation du nom "Technis" par la SNCF le 20 novembre 2024.
Des conséquences économiques pour Technis
Pour Technis SA, cette situation dépasse le simple cadre juridique. L’entreprise rapporte des pertes significatives en termes de référencement en ligne et une confusion croissante parmi ses clients et partenaires. Ces derniers, confrontés à des informations mêlant le nom "Technis" à des problématiques liées à la SNCF, expriment leur incompréhension. Cette confusion nuit directement à l’image et aux efforts de communication de l’entreprise suisse.
La SNCF, de son côté, a reconnu être informée de l’existence de cette marque antérieure mais a maintenu son choix. Selon Technis SA, ce maintien reflète une tentative d’imposer un fait accompli malgré les mises en garde. Le manque de mesures concrètes pour résoudre la situation, notamment l’absence d’alternative au nom contesté, a conduit Technis SA à engager des actions en justice en France et en Suisse. « Il est tout de même navrant de constater que certains groupes se croient au-dessus des lois et pensent qu’en faisant durer, ils obtiendront tout ce qu’ils veulent. En l’occurrence cela fait plus de huit ans que je travaille d’arrache pieds avec une équipe ultra motivée pour faire de Technis un nom qui compte, il est donc hors de question que je laisse tomber et il est inacceptable que le Groupe SNCF s’approprie ce qui nous appartient. Technis contre Goliath démarre donc maintenant », dénonce Wiktor Bourée dans un communiqué de presse diffusé le 7 janvier 2025.
L’issue de cette bataille juridique pourrait également avoir des répercussions importantes sur la manière dont les startups protègent leurs actifs immatériels dans un environnement globalisé. Elle pose également la question de la responsabilité des grandes entreprises vis-à-vis de leurs fournisseurs et de la gestion des noms commerciaux dans des écosystèmes de plus en plus interconnectés.
La SNCF, de son côté, a reconnu être informée de l’existence de cette marque antérieure mais a maintenu son choix. Selon Technis SA, ce maintien reflète une tentative d’imposer un fait accompli malgré les mises en garde. Le manque de mesures concrètes pour résoudre la situation, notamment l’absence d’alternative au nom contesté, a conduit Technis SA à engager des actions en justice en France et en Suisse. « Il est tout de même navrant de constater que certains groupes se croient au-dessus des lois et pensent qu’en faisant durer, ils obtiendront tout ce qu’ils veulent. En l’occurrence cela fait plus de huit ans que je travaille d’arrache pieds avec une équipe ultra motivée pour faire de Technis un nom qui compte, il est donc hors de question que je laisse tomber et il est inacceptable que le Groupe SNCF s’approprie ce qui nous appartient. Technis contre Goliath démarre donc maintenant », dénonce Wiktor Bourée dans un communiqué de presse diffusé le 7 janvier 2025.
L’issue de cette bataille juridique pourrait également avoir des répercussions importantes sur la manière dont les startups protègent leurs actifs immatériels dans un environnement globalisé. Elle pose également la question de la responsabilité des grandes entreprises vis-à-vis de leurs fournisseurs et de la gestion des noms commerciaux dans des écosystèmes de plus en plus interconnectés.