Une crise sociale et industrielle imminente
Dans une interview accordée aux Échos, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a révélé des chiffres alarmants concernant l’état de l’emploi en France. Selon elle, « près de 250 plans de licenciements sont en préparation », mettant en péril entre 170.000 et 200.000 emplois. Les secteurs les plus touchés seraient l’automobile, l’aérospatial et la grande distribution.
La dirigeante syndicale dénonce une « accélération très forte de la dégradation de la situation ». Elle souligne que ces restructurations dans les grandes entreprises risquent d’avoir des effets en cascade sur les sous-traitants, généralement plus fragiles. « C’est un véritable raz-de-marée qui pourrait s’abattre sur ces secteurs dans les mois à venir », alerte Sophie Binet.
Sophie Binet attribue cette situation à la stratégie des grandes entreprises durant la période d’inflation. « Elles ont choisi d’augmenter leurs marges et leurs prix pour gonfler les dividendes, au détriment des investissements dans la production », déclare-t-elle. Cette approche a, selon elle, réduit le pouvoir d’achat des consommateurs, entraînant une chute de la consommation et, par ricochet, un affaiblissement des carnets de commandes des entreprises.
La dirigeante syndicale dénonce une « accélération très forte de la dégradation de la situation ». Elle souligne que ces restructurations dans les grandes entreprises risquent d’avoir des effets en cascade sur les sous-traitants, généralement plus fragiles. « C’est un véritable raz-de-marée qui pourrait s’abattre sur ces secteurs dans les mois à venir », alerte Sophie Binet.
Sophie Binet attribue cette situation à la stratégie des grandes entreprises durant la période d’inflation. « Elles ont choisi d’augmenter leurs marges et leurs prix pour gonfler les dividendes, au détriment des investissements dans la production », déclare-t-elle. Cette approche a, selon elle, réduit le pouvoir d’achat des consommateurs, entraînant une chute de la consommation et, par ricochet, un affaiblissement des carnets de commandes des entreprises.
Une mobilisation pour repenser l’industrie française
Face à cette crise, la CGT appelle à des mesures d’urgence. Parmi celles-ci, la syndicaliste demande un retour aux prix régulés de l’énergie, une relance des investissements dans le nucléaire et la mise en place de barrières douanières protectrices à l’échelle européenne. Sophie Binet plaide également pour un renforcement de la loi Florange. Actuellement, cette législation impose aux entreprises de plus de 1.000 salariés de chercher un repreneur avant de fermer un site. La CGT propose d’élargir cette obligation aux entreprises de 50 salariés ou plus et de durcir les sanctions en cas de non-respect.
Au-delà des mesures immédiates, Sophie Binet appelle à un « moratoire sur les licenciements » pour éviter que des sites ne ferment pendant qu’une solution de reprise est recherchée. Elle propose également d’impliquer davantage Bpifrance dans les décisions de fermeture et d’organiser des « états généraux de l’industrie » afin de redéfinir les bases du secteur industriel en France.
Pour la CGT, il est impératif de rééquilibrer les priorités économiques vers une préservation de l’emploi et une relance durable de l’industrie. Si aucune action n’est engagée rapidement, la France risque de voir s’éroder des pans entiers de son tissu économique.
Au-delà des mesures immédiates, Sophie Binet appelle à un « moratoire sur les licenciements » pour éviter que des sites ne ferment pendant qu’une solution de reprise est recherchée. Elle propose également d’impliquer davantage Bpifrance dans les décisions de fermeture et d’organiser des « états généraux de l’industrie » afin de redéfinir les bases du secteur industriel en France.
Pour la CGT, il est impératif de rééquilibrer les priorités économiques vers une préservation de l’emploi et une relance durable de l’industrie. Si aucune action n’est engagée rapidement, la France risque de voir s’éroder des pans entiers de son tissu économique.