La grève dans plusieurs centres de la Banque de France
Ce lundi 13 janvier, la CGT a appelé les centres fiduciaires de la Banque de France à entrer dans la grève contre la réforme des retraites. Deux centres y ont répondu, celui de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, et celui de Sainghin-en-Mélantois, dans le Nord. À eux deux, ils représentent plus du quart de la circulation des billets en France. Le métier des opérateurs est de trier les espèces, les reconditionner voire les détruire en fonction de leur usure. Le syndicat évoque un mouvement suivi par 50% du personnel de ces deux sites, la direction de la Banque de France parle plutôt de 15% de grévistes à La Courneuve et de 11% à Sainghin-en-Mélantois.
La CGT a bien l'intention de provoquer une pénurie de billets de banque, si les convoyeurs de fond voulaient se joindre au mouvement. Néanmoins, le risque de voir les distributeurs automatique en panne d'espèces reste faible. Si ces deux centres fiduciaires sont effectivement importants dans le réseau de la Banque de France, l'institution monétaire en compte 37 au total répartis sur le territoire.
La CGT a bien l'intention de provoquer une pénurie de billets de banque, si les convoyeurs de fond voulaient se joindre au mouvement. Néanmoins, le risque de voir les distributeurs automatique en panne d'espèces reste faible. Si ces deux centres fiduciaires sont effectivement importants dans le réseau de la Banque de France, l'institution monétaire en compte 37 au total répartis sur le territoire.
La CGT espère un effet d'entraînement
Le syndicat espère que ces deux centres en grève entraîneront l'ensemble du réseau. Fabienne Rouchy, secrétaire générale de la CGT Banque de France, explique vouloir « le retrait du projet de réforme ». Pour cela, elle appelle de ses vœux un « effet d'entraînement ». D'ailleurs, le site de Lyon-Gerland pourrait suivre le mouvement, espère la représentante de la confédération.
La Banque de France rassure de son côté : il n'existe « aucun risque de pénurie ». Elle a en effet « pris des dispositions pour avoir suffisamment de stock ». Pour qu'il y ait effectivement pénurie de billets, il faudrait un blocage qui dure des mois entiers, ce qui est « totalement illusoire », selon le directeur général des services à l'économie et du réseau de la Banque de France, Erick Lacourrège.
La Banque de France rassure de son côté : il n'existe « aucun risque de pénurie ». Elle a en effet « pris des dispositions pour avoir suffisamment de stock ». Pour qu'il y ait effectivement pénurie de billets, il faudrait un blocage qui dure des mois entiers, ce qui est « totalement illusoire », selon le directeur général des services à l'économie et du réseau de la Banque de France, Erick Lacourrège.