Shutterstock/Economiematin
Avec 170 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2015 l'industrie agroalimentaire confirme sa place importante dans l'économie française. Surtout dans l'export qui a pesé 8,1 milliards d'euros en 2015, soit 5 % de la valeur de l'exportation totale de la France. Mais malgré ces chiffres en apparence positifs, le secteur est en crise.
Les investissements, par exemple, ne sont plus au rendez-vous et ce malgré ce que s'attendaient les professionnels eux-mêmes : à l'été 2015 ils avaient déclaré attendre une augmentation de 9 % des investissements du secteur... l'Insee a déclaré que ces derniers ont finalement baissé de 7 % sur l'année.
La faute ? à la guerre des prix. Les distributeurs font tout pour casser les prix afin d'attirer les ménages qui ont des budgets de plus en plus serrés. Les consommateurs sont contents : les prix ont baissé de 2,3 % depuis 2013 et même de 1,2 % sur la seule année 2015. Mais la consommation, elle, n'a pas été boostée par les promotions et les prix bas : elle n'augmente que de 0,5 % sur un an, une augmentation jugée "naturelle" et imputable à l'évolution démographique de la France.
Les marges baissent donc et ça inquiète les quelques 16 218 entreprises qui emploient 441 000 personnes. 98 % d'entre elles sont des PME qui ne peuvent pas se permettre de voir leurs marges baisser de trop sous peine de mettre la clé sous la porte.
Les investissements, par exemple, ne sont plus au rendez-vous et ce malgré ce que s'attendaient les professionnels eux-mêmes : à l'été 2015 ils avaient déclaré attendre une augmentation de 9 % des investissements du secteur... l'Insee a déclaré que ces derniers ont finalement baissé de 7 % sur l'année.
La faute ? à la guerre des prix. Les distributeurs font tout pour casser les prix afin d'attirer les ménages qui ont des budgets de plus en plus serrés. Les consommateurs sont contents : les prix ont baissé de 2,3 % depuis 2013 et même de 1,2 % sur la seule année 2015. Mais la consommation, elle, n'a pas été boostée par les promotions et les prix bas : elle n'augmente que de 0,5 % sur un an, une augmentation jugée "naturelle" et imputable à l'évolution démographique de la France.
Les marges baissent donc et ça inquiète les quelques 16 218 entreprises qui emploient 441 000 personnes. 98 % d'entre elles sont des PME qui ne peuvent pas se permettre de voir leurs marges baisser de trop sous peine de mettre la clé sous la porte.