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Il ne s'agit que de la première estimation de croissance pour le quatrième trimestre 2016 mais elle fait déjà du bruit. Comme toujours, avant l'Insee c'est la Banque de France qui se colle à l'exercice de tenter d'estimer la croissance du PIB français. Grâce à une légère hausse de la production industrielle et des carnets de commandes remplis, les entreprises françaises ont le sourire.
La Banque de France table donc, mercredi 9 novembre 2016, sur une croissance de 0,4 % du PIB au quatrième trimestre 2016, soit une croissance deux fois supérieure à celle enregistrée par le pays pour le troisième trimestre. Mais il est fort probable que ça ne suffira pas au pays pour attendre les prévisions très optimistes du gouvernement, prévisions sur lesquelles a été basée la Loi de Finances 2016.
Les économistes estiment en effet qu'étant donnée la croissance acquise par le pays durant les trois premiers trimestres de l'année, il faudrait une croissance de près de 1,2 % pour le seul quatrième trimestre 2016 pour atteindre une croissance globale en 2016 de 1,5 %. Les prévisions de la Banque de France confortent, de fait, l'impossibilité pour le gouvernement d'atteindre l'objectif qu'il s'était fixé en 2015.
La France ne devrait connaître qu'une croissance de 1,3 % en 2016, une croissance insuffisante pour réduire le déficit public. Or l'Hexagone a promis, sous peine d'amende, de faire tomber le déficit sous la barre des 3 % avant 2018.
La Banque de France table donc, mercredi 9 novembre 2016, sur une croissance de 0,4 % du PIB au quatrième trimestre 2016, soit une croissance deux fois supérieure à celle enregistrée par le pays pour le troisième trimestre. Mais il est fort probable que ça ne suffira pas au pays pour attendre les prévisions très optimistes du gouvernement, prévisions sur lesquelles a été basée la Loi de Finances 2016.
Les économistes estiment en effet qu'étant donnée la croissance acquise par le pays durant les trois premiers trimestres de l'année, il faudrait une croissance de près de 1,2 % pour le seul quatrième trimestre 2016 pour atteindre une croissance globale en 2016 de 1,5 %. Les prévisions de la Banque de France confortent, de fait, l'impossibilité pour le gouvernement d'atteindre l'objectif qu'il s'était fixé en 2015.
La France ne devrait connaître qu'une croissance de 1,3 % en 2016, une croissance insuffisante pour réduire le déficit public. Or l'Hexagone a promis, sous peine d'amende, de faire tomber le déficit sous la barre des 3 % avant 2018.