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Comme nombre de pays dans le monde la France a mené sa propre enquête dans l'affaire DieselGate afin de pouvoir, si besoin est, porter plainte contre l'entreprise allemande. La DGCCRF, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a confirmé que la fraude avait bien eu lieu dans l'Hexagone.
"Ces investigations et les échanges avec la société, ainsi que la confirmation de la fraude par les résultats de tests réalisés par l'UTAC, ont confirmé la tromperie sur les véhicules commercialisés en France" a déclaré lundi 7 mars 2016 Martine Pinville, secrétaire d'Etat chargée du Commerce et de la consommation.
L'enquête passe donc désormais dans les mains du Parquet de Paris à qui le procès-verbal a été transféré. Ce dernier se chargera des suites judiciaires à donner à l'affaire alors que les révélations tombent régulièrement en Allemagne. Dernière en date : le fait que l'ancien PDG de Volkswagen était au courant du logiciel.
S'il n'a probablement pas donné son aval écrit pour créer et installer le logiciel truqueur sur les moteurs Volkswagen, Martin Winterkorn, selon la presse allemande, aurait été mis au courant à trois reprises de l'existence de ces logiciels. La dernière fois ce fut en mai 2015, quelques mois avant le scandale, durant une réunion. Or Martin Winterkorn a toujours clamé n'avoir jamais été au courant de la fraude, une position soutenue par le Conseil d'Administration de Volkswagen et notamment le nouveau PDG du groupe, Thomas Muller.
"Ces investigations et les échanges avec la société, ainsi que la confirmation de la fraude par les résultats de tests réalisés par l'UTAC, ont confirmé la tromperie sur les véhicules commercialisés en France" a déclaré lundi 7 mars 2016 Martine Pinville, secrétaire d'Etat chargée du Commerce et de la consommation.
L'enquête passe donc désormais dans les mains du Parquet de Paris à qui le procès-verbal a été transféré. Ce dernier se chargera des suites judiciaires à donner à l'affaire alors que les révélations tombent régulièrement en Allemagne. Dernière en date : le fait que l'ancien PDG de Volkswagen était au courant du logiciel.
S'il n'a probablement pas donné son aval écrit pour créer et installer le logiciel truqueur sur les moteurs Volkswagen, Martin Winterkorn, selon la presse allemande, aurait été mis au courant à trois reprises de l'existence de ces logiciels. La dernière fois ce fut en mai 2015, quelques mois avant le scandale, durant une réunion. Or Martin Winterkorn a toujours clamé n'avoir jamais été au courant de la fraude, une position soutenue par le Conseil d'Administration de Volkswagen et notamment le nouveau PDG du groupe, Thomas Muller.