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Orange, l'opérateur historique, a toujours clamé que c'était Bouygues Telecom qui l'avait contacté pour lancer un projet de fusion. Bouygues avait en effet déjà refusé plusieurs offres, notamment de la part de Numericable. Sur le fond, donc, la fusion entre Orange et Bouygues ne poserait pas de problèmes, les deux parties étant d'accord pour la réaliser.
Sur la forme, par contre, les choses semblent être plus compliquées... notamment à cause de la présence de l'Etat. Ce dernier est actionnaire à 23% de l'opérateur historique et, selon les informations du Journal du Dimanche de ce 31 janvier 2016, il n'aurait pas l'intention de trop baisser sa participation.
Bouygues aimerait en effet détenir 15% de la nouvelle entité mais, pour ce faire, l'Etat devrait baisser sa participation à moins de 20% du capital. Un effort qu'il n'est pas prêt à faire selon les informations du journal. Bouygues pourrait donc devoir se contenter de 11% du capital du nouvel opérateur issu de la fusion.
Autre complication : les actifs dont doit se séparer Bouygues Telecom afin que le nouveau groupe ne se retrouve pas en position de monopole sur le marché. Ils devraient être cédés à SFR et Free, les deux concurrents restants, pour une somme avoisinant les 4,5 milliards d'euros. Les discussions sont également en cours pour ce pan de l'opération.
Tous ces problèmes, s'ils ne remettent pas en cause la fusion, devraient retarder son annonce officielle : initialement prévue pour la semaine du 15 février, elle pourrait être repoussée à la semaine suivante semble savoir le JDD.
Sur la forme, par contre, les choses semblent être plus compliquées... notamment à cause de la présence de l'Etat. Ce dernier est actionnaire à 23% de l'opérateur historique et, selon les informations du Journal du Dimanche de ce 31 janvier 2016, il n'aurait pas l'intention de trop baisser sa participation.
Bouygues aimerait en effet détenir 15% de la nouvelle entité mais, pour ce faire, l'Etat devrait baisser sa participation à moins de 20% du capital. Un effort qu'il n'est pas prêt à faire selon les informations du journal. Bouygues pourrait donc devoir se contenter de 11% du capital du nouvel opérateur issu de la fusion.
Autre complication : les actifs dont doit se séparer Bouygues Telecom afin que le nouveau groupe ne se retrouve pas en position de monopole sur le marché. Ils devraient être cédés à SFR et Free, les deux concurrents restants, pour une somme avoisinant les 4,5 milliards d'euros. Les discussions sont également en cours pour ce pan de l'opération.
Tous ces problèmes, s'ils ne remettent pas en cause la fusion, devraient retarder son annonce officielle : initialement prévue pour la semaine du 15 février, elle pourrait être repoussée à la semaine suivante semble savoir le JDD.