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Le processus est le même que celui qui a frappé Google en ce mois d'avril 2015 : l'Autorité de la Concurrence européenne a communiqué le grief à Gazprom qui a désormais 2 mois pour préparer sa défense. C'est la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, qui s'est chargée d'attaquer le géant gazier.
Bruxelles a accusé Gazprom d'avoir "érigé des obstacles artificiels empêchant l'acheminement du gaz de certains pays d'Europe centrale et orientale vers d'autres, entravant ainsi la concurrence transfrontière" selon la commissaire qui ajoute qu'ainsi les prix sont devenus "inéquitables".
Huit pays d'Europe de l'Est seraient concernés : la Bulgarie, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie et la Lituanie. C'est d'ailleurs cette dernière qui avait porté plainte auprès de l'Autorité de la Concurrence ce qui a déclenché l'enquête et, aujourd'hui, l'accusation en bonne et due forme.
Pour Gazprom, qui risque une amende de 10% de son chiffre d'affaires, soit environ 9 milliards d'euros, "les objections présentées par la Commission européenne sont infondées". Le groupe assure qu'il agit "en conformité totale avec les standards observés" dans le secteur.
Pas sûr que cela suffise à calmer Bruxelles qui a lancé une véritable croisade contre les géants étrangers. Mais pas sûr non plus que cette accusation va plaire à Vladimir Poutine et calmer les tensions déjà très fortes entre l'Est et l'Ouest.
Bruxelles a accusé Gazprom d'avoir "érigé des obstacles artificiels empêchant l'acheminement du gaz de certains pays d'Europe centrale et orientale vers d'autres, entravant ainsi la concurrence transfrontière" selon la commissaire qui ajoute qu'ainsi les prix sont devenus "inéquitables".
Huit pays d'Europe de l'Est seraient concernés : la Bulgarie, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie et la Lituanie. C'est d'ailleurs cette dernière qui avait porté plainte auprès de l'Autorité de la Concurrence ce qui a déclenché l'enquête et, aujourd'hui, l'accusation en bonne et due forme.
Pour Gazprom, qui risque une amende de 10% de son chiffre d'affaires, soit environ 9 milliards d'euros, "les objections présentées par la Commission européenne sont infondées". Le groupe assure qu'il agit "en conformité totale avec les standards observés" dans le secteur.
Pas sûr que cela suffise à calmer Bruxelles qui a lancé une véritable croisade contre les géants étrangers. Mais pas sûr non plus que cette accusation va plaire à Vladimir Poutine et calmer les tensions déjà très fortes entre l'Est et l'Ouest.