Shutterstock/economiematin
Facebook s'était alliée à l'opérateur indien Reliance Communications pour lancer son projet Internet.org en Inde. Grâce au service Freebasics, en effet, n'importe qui pouvait se connecter gratuitement à Internet. Toutefois cette connexion était soumise à quelques conditions parmi lesquelles l'impossibilité d'accéder à l'intégralité du web.
Freebasics, totalement gratuit, offrait en effet un accès à une série de sites (dont Facebook) mais interdisait l'accès à tout un pan de l'Internet. Si on voulait y accéder il fallait payer un abonnement. Une censure arbitraire qui n'a pas plu aux autorités indiennes. Lundi 8 février 2016 elles ont définitivement banni le service de leur sol.
La bataille entre Facebook et la Trai date toutefois de 2015 lorsqu'elle s'était saisie de l'affaire estimant qu'il y avait un manquement au principe de neutralité du net. Facebook avait riposté en janvier 2016 avec une campagne "Save Free Basics In India" pendant laquelle le réseau social avait demandé à ses soutiens d'inonder la boîte mail de la Trai avec des mails demandant le maintien du service. Une campagne très peu appréciée par l'autorité en question.
Au final, malgré l'Inde soit le pays avec le moins de connectés au monde (1,1 milliard de personne n'auraient pas accès à Internet selon la Banque Mondiale), la Trai a opté pour la décision la plus drastique : garantir la neutralité du net. "Aucun fournisseur d'accès Internet ne doit offrir ou faire payer des tarifs discriminatoires pour des services en se basant sur le contenu accessible".
Freebasics, totalement gratuit, offrait en effet un accès à une série de sites (dont Facebook) mais interdisait l'accès à tout un pan de l'Internet. Si on voulait y accéder il fallait payer un abonnement. Une censure arbitraire qui n'a pas plu aux autorités indiennes. Lundi 8 février 2016 elles ont définitivement banni le service de leur sol.
La bataille entre Facebook et la Trai date toutefois de 2015 lorsqu'elle s'était saisie de l'affaire estimant qu'il y avait un manquement au principe de neutralité du net. Facebook avait riposté en janvier 2016 avec une campagne "Save Free Basics In India" pendant laquelle le réseau social avait demandé à ses soutiens d'inonder la boîte mail de la Trai avec des mails demandant le maintien du service. Une campagne très peu appréciée par l'autorité en question.
Au final, malgré l'Inde soit le pays avec le moins de connectés au monde (1,1 milliard de personne n'auraient pas accès à Internet selon la Banque Mondiale), la Trai a opté pour la décision la plus drastique : garantir la neutralité du net. "Aucun fournisseur d'accès Internet ne doit offrir ou faire payer des tarifs discriminatoires pour des services en se basant sur le contenu accessible".