​L'affaire Volkswagen qui risque de faire mal au premier constructeur du monde




Alors que le groupe Volkswagen sort à peine d'une crise de gouvernance sans précédent qui a vu sortir victorieux Martin Winterkorn (PDG du groupe dont le mandat devrait être renouvelé) face au patriarche Ferdinand Puech, voilà une affaire bien embêtante pour le premier constructeur de voitures du monde. Le groupe a avoué avoir falsifié les résultats des tests des émissions de gaz réalisés par l'agence fédérale américaine de protection contre l'environnement.



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C'est un véritable raz-de-marée qui s'abat sur Volkswagen : le groupe a confirmé, après avoir fait l'objet d'une enquête, avoir utilisé un logiciel espion pour falsifier les résultats des tests d'émission de gaz de ses voitures Diesel sur le sol américain. Grâce à ce logiciel les résultats étaient parfois 40 fois inférieurs à la réalité... et la réalité est qu'ils sont supérieurs aux normes en vigueur.

Volkswagen a déjà procédé au retrait des ventes de tous ses modèles Diesel mais ce lundi 21 septembre 2015 restera dans l'histoire : le groupe a vu sa capitalisation boursière chuter de 17 milliards d'euros après que son action aie perdu 20% en quelques heures.

Volkswagen fait désormais face à un véritable danger : la législation américaine prévoit une amende de 37 500 dollars pour chaque véhicule hors la loi commercialisé. Selon les premières informations l'affaire toucherait, aux Etats-Unis, quelques 500 000 voitures commercialisées depuis 2008 soit un amende potentielle de... 18 milliards de dollars pour le groupe (l'équivalent de 9% de son chiffre d'affaires mondial en 2014).

Mais ce n'est pas tout. Outre l'image écornée, Volkswagen risque désormais de faire face à de nouvelles enquêtes par d'autres pays du monde. L'Allemagne, son fief, a déjà annoncé craindre que Volkswagen n'aie utilisé le même système en Europe et pourrait procéder à des contrôles.


21 Septembre 2015