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Désormais, sur la base du volontariat, les employés de l'assureur américain Aetna pourront bénéficier d'un bonus s'ils dorment bien. En enchaînant 20 nuits de sommeil de 7 heures, les employés pourront gagner jusqu'à 500 dollars par an en plus. Pour ce faire, Aetna met à leur disposition des bracelets connectés FitBit qu'ils doivent porter durant la nuit et qui permettent, à l'entreprise, d'analyser les données de santé et d'établir si le sommeil est bon ou pas.
Pour l'entreprise le gain est important : elle espère réussir à augmenter de près de 69 minutes par mois la productivité des salariés qui participent... sur les 46 000 effectifs du groupe, le gain peut donc s'avérer énorme pour un investissement maximum de 500 dollars par employé. Mais ce projet apporte avec lui quelques questions.
Le problème majeur est que la surveillance des employés la nuit entraîne une incursion dans la vie privée des employés, incursion complexe du point de vue légal. L'obtention, par l'entreprise, de données de santé aussi importante que le rythme cardiaque, par exemple, peut engendrer des dérives et une utilisation néfaste des données.
De plus, un employé pourrait être incité par le bonus à renoncer à une partie de sa vie sociale ou affective ce qui pose un problème d'un nouveau genre : il ne s'agit pas, par exemple, de renoncer à une sortie entre amis pour terminer un dossier mais bien de renoncer à une sortie pour... dormir.
Pour l'entreprise le gain est important : elle espère réussir à augmenter de près de 69 minutes par mois la productivité des salariés qui participent... sur les 46 000 effectifs du groupe, le gain peut donc s'avérer énorme pour un investissement maximum de 500 dollars par employé. Mais ce projet apporte avec lui quelques questions.
Le problème majeur est que la surveillance des employés la nuit entraîne une incursion dans la vie privée des employés, incursion complexe du point de vue légal. L'obtention, par l'entreprise, de données de santé aussi importante que le rythme cardiaque, par exemple, peut engendrer des dérives et une utilisation néfaste des données.
De plus, un employé pourrait être incité par le bonus à renoncer à une partie de sa vie sociale ou affective ce qui pose un problème d'un nouveau genre : il ne s'agit pas, par exemple, de renoncer à une sortie entre amis pour terminer un dossier mais bien de renoncer à une sortie pour... dormir.