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La décision avait été annoncée ce mardi 24 novembre 2015 par Alexei Miller et a été exécutée ce mercredi 25 novembre 2015 : l'Ukraine ne reçoit plus de gaz de la part de la Russie. Dans les faits, l'Ukraine ne reçoit plus de gaz du tout puisque le pays est totalement dépendant du gaz russe pour ses besoins énergétiques.
En cause, selon Gazprom, le non-paiement en avance de la livraison de gaz prévue pour la période hivernale. La question du paiement des livraisons de gaz est toujours au centre des tensions entre l'énergéticien russe Gazprom et l'ukrainien Naftogaz. Les robinets ont déjà été coupés à plusieurs reprises mais la situation s'est toujours résolue, dans l'urgence.
L'hiver, toutefois, pose un problème majeur à l'Ukraine où les températures sont rigides : si une solution n'est pas trouvée rapidement les consommateurs risquent de se retrouver sans gaz donc sans chauffage : Naftogaz a déjà consommé l'intégralité du gaz qu'elle a payé.
Autre problème : l'approvisionnement de gaz en Europe occidentale. 60% du gaz consommé en Europe provient de Gazprom et transite justement par l'Ukraine où passe le seul gazoduc actuellement en fonction. La coupure du gaz vers l'Ukraine coupe automatiquement le gaz au reste de l'Europe.
En France il n'y a toutefois pas de risque de pénurie : bien que 15% de la consommation de gaz de l'Hexagone soit d'origine russe, la France peut compter sur ses importations en provenance d'Algérie pour subvenir à ses besoins.
En cause, selon Gazprom, le non-paiement en avance de la livraison de gaz prévue pour la période hivernale. La question du paiement des livraisons de gaz est toujours au centre des tensions entre l'énergéticien russe Gazprom et l'ukrainien Naftogaz. Les robinets ont déjà été coupés à plusieurs reprises mais la situation s'est toujours résolue, dans l'urgence.
L'hiver, toutefois, pose un problème majeur à l'Ukraine où les températures sont rigides : si une solution n'est pas trouvée rapidement les consommateurs risquent de se retrouver sans gaz donc sans chauffage : Naftogaz a déjà consommé l'intégralité du gaz qu'elle a payé.
Autre problème : l'approvisionnement de gaz en Europe occidentale. 60% du gaz consommé en Europe provient de Gazprom et transite justement par l'Ukraine où passe le seul gazoduc actuellement en fonction. La coupure du gaz vers l'Ukraine coupe automatiquement le gaz au reste de l'Europe.
En France il n'y a toutefois pas de risque de pénurie : bien que 15% de la consommation de gaz de l'Hexagone soit d'origine russe, la France peut compter sur ses importations en provenance d'Algérie pour subvenir à ses besoins.