Shutterstock/Economiematin
C'est la première "class action" d'envergure contre Uber et elle risque de mettre les bâtons dans les roues de la start-up à la valorisation milliardaire. Menée par des conducteurs mécontents elle vise à obliger Uber à les considérer comme des salariés et non des prestataires. Or c'est justement le fait que ses conducteurs soient des prestataires qui permet à Uber de gagner autant d'argent : ses frais salariaux sont réduits au minimum.
Pour les chauffeurs ayant lancé cette plainte, au nom de plusieurs centaines de chauffeurs d'Uber, c'est simple : Uber leur donne des obligations et des notations et s'ils ne les respectent pas ils risquent d'être virés et de ne plus pouvoir utiliser les services d'Uber qui met en relation les chauffeurs et les clients.
Pour ces chauffeurs ces obligations et ces notations en font des salariés à part entière, malgré ce qu'en dise Uber, et la justice californienne leur a donné raison... en tout cas sur le principe de la plainte et du recours collectif. Mais c'est déjà un bon point pour eux.
Désormais l'affaire ira dans les tribunaux et la décision reste à venir dans une bataille judiciaire qui risque de durer longtemps. Mais à la clé il y a la stabilité même d'Uber : si la justice décide finalement de donner raison aux chauffeurs Uber devra les employer en bonne et due forme. Et son modèle économique du "low-cost" en sera fortement affaibli.
Pour les chauffeurs ayant lancé cette plainte, au nom de plusieurs centaines de chauffeurs d'Uber, c'est simple : Uber leur donne des obligations et des notations et s'ils ne les respectent pas ils risquent d'être virés et de ne plus pouvoir utiliser les services d'Uber qui met en relation les chauffeurs et les clients.
Pour ces chauffeurs ces obligations et ces notations en font des salariés à part entière, malgré ce qu'en dise Uber, et la justice californienne leur a donné raison... en tout cas sur le principe de la plainte et du recours collectif. Mais c'est déjà un bon point pour eux.
Désormais l'affaire ira dans les tribunaux et la décision reste à venir dans une bataille judiciaire qui risque de durer longtemps. Mais à la clé il y a la stabilité même d'Uber : si la justice décide finalement de donner raison aux chauffeurs Uber devra les employer en bonne et due forme. Et son modèle économique du "low-cost" en sera fortement affaibli.