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A la tête d'Alphabet on retrouve Larry Page et Serguei Brin, les deux cofondateurs du moteur de recherche qui ont décidé de ce changement de taille. S'il peut surprendre, il est tout à fait logique : les projets les plus fous que Google a lancés durant ces dernières années ne seront plus associés au moteur de recherche. Et tout devient plus pertinent.
Car, en effet, comment expliquer aux investisseurs le rachat de Nest, spécialisé dans la domotique, ou l'investissement dans Calico, start-up visant à augmenter l'espérance de vie des hommes et que certains estiment être la version de Google de la recherche de la vie éternelle ? Ils ne semblent pas avoir de rapport avec les activités du moteur de recherche.
En créant Alphabet, du coup, Larry Page s'autorise tout, à l'instar de n'importe quelle maison-mère il ne devra pas justifier stratégiquement ses rachats en les mettant en relation avec les activités de Google.
Le développement des Google Glass, par exemple, aurait été beaucoup moins critiqué si ce n'était qu'une filiale d'Alphabet plutôt qu'un projet de Google. Au-delà de l'échec qu'elles ont été.
Les investisseurs, d'ailleurs, ont apprécié : en Bourse le titre de Google a gagné 6% à la suite de l'annonce de cette nouvelle entité. Et cette entité va d'ailleurs prendre la place de Google en Bourse, les actions Google deviendront des actions Alphabet à Wall Street.
Mais dans le fond, au-delà d'une question stratégique, rien ne change : Google, même sous le nom d'Alphabet, reste Google.
Car, en effet, comment expliquer aux investisseurs le rachat de Nest, spécialisé dans la domotique, ou l'investissement dans Calico, start-up visant à augmenter l'espérance de vie des hommes et que certains estiment être la version de Google de la recherche de la vie éternelle ? Ils ne semblent pas avoir de rapport avec les activités du moteur de recherche.
En créant Alphabet, du coup, Larry Page s'autorise tout, à l'instar de n'importe quelle maison-mère il ne devra pas justifier stratégiquement ses rachats en les mettant en relation avec les activités de Google.
Le développement des Google Glass, par exemple, aurait été beaucoup moins critiqué si ce n'était qu'une filiale d'Alphabet plutôt qu'un projet de Google. Au-delà de l'échec qu'elles ont été.
Les investisseurs, d'ailleurs, ont apprécié : en Bourse le titre de Google a gagné 6% à la suite de l'annonce de cette nouvelle entité. Et cette entité va d'ailleurs prendre la place de Google en Bourse, les actions Google deviendront des actions Alphabet à Wall Street.
Mais dans le fond, au-delà d'une question stratégique, rien ne change : Google, même sous le nom d'Alphabet, reste Google.