cc/pixabay
En guise de provocation, Jérôme Kerviel et son avocat réclamaient 5 milliards d'euros de dommages et intérêts à la Société Générale pour licenciement abusif. Cette somme est la même que celle qu'il a été condamné à rembourser à la banque dans l'affaire qui porte son nom et qui correspondrait aux pertes qu'il a causées lorsqu'il était trader. Il n'aura pas obtenu gain de cause à ce niveau-là.
Mais le plus important est acquis : les juges du tribunal des Prud'hommes de Paris ont donné raison à Jérôme Kerviel concernant son licenciement qu'ils ont estimé être "sans cause réelle et sérieuse". La Société Générale a été condamnée, dans la foulée, à verser 400 000 euros de dommages et intérêts à son ancien employé.
Si cette somme ne suffira pas à couvrir le montant que doit désormais Jérôme Kerviel à la banque, c'est le jugement qui compte. En estimant que le licenciement du trader était injustifié, les juges ont implicitement estimé qu'il n'avait pas commis de faute.
De fait, les juges estiment que Jérôme Kerviel n'a pas à être retenu responsable des pertes de la banque et que sa hiérarchie était au courant de ses actions et les a validées. C'est ce qu'a toujours clamé Jérôme Kerviel qui s'est toujours présenté comme une victime. Reste à voir si cette décision de justice va jouer un rôle dans l'affaire Kerviel dans sa globalité.
Mais le plus important est acquis : les juges du tribunal des Prud'hommes de Paris ont donné raison à Jérôme Kerviel concernant son licenciement qu'ils ont estimé être "sans cause réelle et sérieuse". La Société Générale a été condamnée, dans la foulée, à verser 400 000 euros de dommages et intérêts à son ancien employé.
Si cette somme ne suffira pas à couvrir le montant que doit désormais Jérôme Kerviel à la banque, c'est le jugement qui compte. En estimant que le licenciement du trader était injustifié, les juges ont implicitement estimé qu'il n'avait pas commis de faute.
De fait, les juges estiment que Jérôme Kerviel n'a pas à être retenu responsable des pertes de la banque et que sa hiérarchie était au courant de ses actions et les a validées. C'est ce qu'a toujours clamé Jérôme Kerviel qui s'est toujours présenté comme une victime. Reste à voir si cette décision de justice va jouer un rôle dans l'affaire Kerviel dans sa globalité.