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Si le Japon va un peu moins mal qu’avant, les Abenomics n’auront pas sauvé la mise chez Toshiba. Ce lundi 21 décembre 2015 le groupe a annoncé vouloir supprimer 6 800 emplois dans le monde, notamment dans ses divisions produits grands publics, parmi lesquelles les PC et les téléviseurs. Des suppressions de postes qui s’ajoutent à ceux déjà annoncés et à l’appel de départs volontaires.
Si la situation est catastrophique c’est que Toshiba a connu, en 2015, l’un des plus gros scandales financiers de son histoire : des manipulations comptables ont été découvertes au printemps 2015. Entre 2008 et 2014 les bénéfices du groupe ont été surévalués pour quelques 1,1 milliard d’euros permettant, de fait, de cacher aux actionnaires les problèmes rencontrés par certaines divisions en crise.
Les responsables sont sous le coup d’une enquête au Japon et devront subir les conséquences de leurs actes ; mais le groupe se retrouve dans une période de crise sans précédents. Parmi les annonces visant à redresser la barre il y a par exemple la fin de l’offre de téléviseurs Toshiba à l’étranger (les TV seront fabriquées par d’autres sociétés) ainsi que la vente de l’usine indonésienne du groupe.
La branche PC, de son côté, pourrait fusionner avec celle d’un concurrent, bien que ce plan ne soit qu’au stade d’hypothèse. Mais réussir faire oublier les quelques 4,2 milliards d’euros de pertes relatifs à l’exercice 2015 – 2016 s’annonce d’ores-et-déjà très complexe.
Si la situation est catastrophique c’est que Toshiba a connu, en 2015, l’un des plus gros scandales financiers de son histoire : des manipulations comptables ont été découvertes au printemps 2015. Entre 2008 et 2014 les bénéfices du groupe ont été surévalués pour quelques 1,1 milliard d’euros permettant, de fait, de cacher aux actionnaires les problèmes rencontrés par certaines divisions en crise.
Les responsables sont sous le coup d’une enquête au Japon et devront subir les conséquences de leurs actes ; mais le groupe se retrouve dans une période de crise sans précédents. Parmi les annonces visant à redresser la barre il y a par exemple la fin de l’offre de téléviseurs Toshiba à l’étranger (les TV seront fabriquées par d’autres sociétés) ainsi que la vente de l’usine indonésienne du groupe.
La branche PC, de son côté, pourrait fusionner avec celle d’un concurrent, bien que ce plan ne soit qu’au stade d’hypothèse. Mais réussir faire oublier les quelques 4,2 milliards d’euros de pertes relatifs à l’exercice 2015 – 2016 s’annonce d’ores-et-déjà très complexe.