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La petite ville de Kalamazoo dans le Michigan a été le théâtre, samedi 20 février 2016, d'une tuerie à l'aveugle : Jason Dalton a tiré sur des passants par la fenêtre de sa voiture. Six personnes sont mortes et le tueur a été appréhendé. Mais lorsque la police, puis la presse, ont découvert que le tueur était un chauffeur d'Uber, la firme a encore une fois eu une mauvaise image.
Jason Dalton n'était pas chauffeur depuis longtemps : il avait obtenu son autorisation en janvier 2016. Et même si aucune de ses victimes n'étaient ses passagers (il a transporté des passagers entre deux coups de feu), les critiques se sont focalisées sur Uber et sur le contrôle des antécédents de ses chauffeurs.
Comme les autres entreprises de VTC, Uber ne réalise qu'un simple contrôle de routine sur ses candidats : un contrôle qui ne remonte que 7 ans en arrière confirme le policier de Boston Ed Davis au journal Time. Si en France ça ne pose pas de problèmes, aux Etats-Unis où la vente d'armes à feu est libre, c'est plus compliqué.
Au contraire, les taxis réalisent un contrôle se basant sur les empreintes digitales. Un tel contrôle permet de remonter jusqu'à 25 ans en arrière. Qui plus est, dans le cadre des taxis, ce contrôle est réalisé par les autorités compétentes et permet donc d'accéder à plus de fichiers que le simple contrôle d'Uber.
Mais Uber se veut rassurante : dans une conférence de presse lundi 22 février 2016 Rachel Whetstone, porte-parole du groupe, a estimé que les contrôles menés par Uber son "incroyablement robustes".
Jason Dalton n'était pas chauffeur depuis longtemps : il avait obtenu son autorisation en janvier 2016. Et même si aucune de ses victimes n'étaient ses passagers (il a transporté des passagers entre deux coups de feu), les critiques se sont focalisées sur Uber et sur le contrôle des antécédents de ses chauffeurs.
Comme les autres entreprises de VTC, Uber ne réalise qu'un simple contrôle de routine sur ses candidats : un contrôle qui ne remonte que 7 ans en arrière confirme le policier de Boston Ed Davis au journal Time. Si en France ça ne pose pas de problèmes, aux Etats-Unis où la vente d'armes à feu est libre, c'est plus compliqué.
Au contraire, les taxis réalisent un contrôle se basant sur les empreintes digitales. Un tel contrôle permet de remonter jusqu'à 25 ans en arrière. Qui plus est, dans le cadre des taxis, ce contrôle est réalisé par les autorités compétentes et permet donc d'accéder à plus de fichiers que le simple contrôle d'Uber.
Mais Uber se veut rassurante : dans une conférence de presse lundi 22 février 2016 Rachel Whetstone, porte-parole du groupe, a estimé que les contrôles menés par Uber son "incroyablement robustes".