En février dernier, Reuters annonçait déjà la suppression de près de 2 500 emplois ce qui représente quelque 4% des effectifs totaux du groupe. Mardi 29 octobre 2013, le groupe a annoncé une nouvelle suppression de postes, plus importante : 3 000 emplois soit 5% du groupe.
L'année 2013 aura donc vu Thomson Reuters se séparer de 9% de son effectif total à travers le monde, en particulier au sein de la division Finance et Risque qui s'avère être la plus importante du groupe. La suppression des effectifs du groupe devrait s'étayer jusqu'à la fin de 2014.
La division Finance et Risque est affectée à hauteur de 4 500 postes d'ici la fin de l'année 2014 ce qui devrait permettre à Reuters d'améliorer la profitabilité. La réorganisation du groupe permettra à Reuters « d'affecter nos ressources aux domaines où nos opportunités de croissance sont les plus prometteuses » pour reprendre les termes de Jim Smith, directeur général de Reuters arrivé à la tête du groupe en janvier 2012.
L'annonce de la suppression de 3 000 emplois supplémentaires a été accueillie positivement par la Bourse où l'action a grimpé de 3,2% en une journée, aidée par la publication de résultats pour le troisième trimestre supérieurs aux attentes.
Le troisième trimestre a aussi été positif en termes de revenus pour le groupe qui ont enregistré une hausse de 2% s'établissant à 3,1 milliards de dollars. Jim Smith reste confiant assurant que « la période de contraction des portefeuilles est terminée ».